NTIC :
3 janvier 2012 PC INpact
Systèmes d'exploitations
fixes et mobiles, navigateurs, sécurité...
Puisque l’année 2011 est
maintenant terminée, nous avons décidé de vous livrer des rétrospectives de
l’actualité en fonction des domaines que nous traitons. Ces rétrospectives
seront découpées en plusieurs actualités entre aujourd’hui et demain et n’ont pas
vocation à être exhaustives : elles retracent les grandes mouvements de
l’année. Et nous commencerons par le domaine logiciel.
Dans le domaine global
du logiciel et de l’internet, l’année 2011 aura été particulièrement riche. Les
concurrents se livrent une guerre sans merci et les batailles que l’on trouvait
sur les ordinateurs se retrouvent aussi fortement, sinon davantage, dans le
secteur mobile.
3 janvier 2012 01net
Le navigateur de Google
continue de grignoter des parts de marché à ses concurrents et, pour certains
instituts de mesures d'audience, dépasse même Firefox.
Toujours plus haut. Les derniers chiffres
publiés par StatCounter et NetApplications montrent que Chrome continue de
tailler des croupières à Firefox… A tel point que Statcounter place désormais
le navigateur de Google bon deuxième, avec 27,27 % de parts de marché en
décembre 2011, contre 25,27 % pour Firefox. Internet Explorer, toujours
largement premier du classement, est en perte de vitesse, et passe, toujours
selon StatCounter, sous la barre des 40 % d’utilisation (38,65 %).
Le 03 janvier 2012 Le MagIt
Si le Big Data et les technologies liées à
l’analytique seront deux tendances de 2012, nos confrères de TechTarget
pointent du doigt que l’intégration de ces nouvelles technologies dans les
entreprises n’est pas encore garantie. Freinée par des compétences encore trop
rares et la nécessité de former des équipes en place. Si l’on en croit les
consultants et les responsables IT, il existe deux importants défis à relever
en matière d’analytique et de Big Data : la technologie est encore brute et peu
conviviale et le marché souffre d’un manque d’experts confirmés.
SCIENCES ET SOCIÉTÉ :
3 janvier 2012 PC INpact
Et c'est reparti pour
2012
Le refrain est le même chaque année, et le bilan
est tout aussi similaire : la fondation Wikimedia, qui édite notamment la
fameuse encyclopédie libre Wikipédia, fait un appel aux dons en fin d’année
auprès de ses visiteurs afin de boucler le budget de l’année suivante. Il faut
dire que les sites de Wikimedia n’affichent pas de publicité afin de garder une
totale indépendance. Et comme d’habitude, le résultat dépasse les prévisions.
3 janvier 2012 PC INpact
Si vous doutiez encore
de l’échec du Fnacbook, l’ancienne liseuse de la Fnac, cela devrait lever vos
dernières incertitudes. Alexandre
Bompart, le président de la Fnac, l’a lui-même annoncé : le Kobo « est le produit le plus vendu dans
nos magasins après l'iPad 2 et les ventes du Kobo ont dépassé, en deux
semaines, les ventes annuelles du Fnacbook ».
3 janvier 2012 Presse
citron
Article rédigé par François Briod, observateur des
enjeux de l’éducation sur internet, co-fondateur d’une ONG qui soutient un
village au Cameroun et rédacteur sur Post-Wit.
Le Stop Online Piracy
Act (SOPA) est un projet de loi américain visant à lutter contre la violation
du droit d’auteur sur internet en donnant une plus grande marge de manoeuvre
aux ayants-droits. Les sites internet proposant du contenu protégé, tout comme
les plates-formes ou réseaux facilitant la violation du droit d’auteur
sombreraient dans l’illégalité. Par exemple, des services comme Flickr ou Vimeo
pourrait être mis en danger.
Le mardi 3 janvier 2012 GNT
La CNIL a ouvert, il y a peu, une enquête
concernant la faille de sécurité qui a affecté le système informatique du
groupe bancaire Crédit Mutuel-CIC
À la fin du mois de décembre 2011,
l’hebdomadaire satirique Canard Enchaîné révélait l’existence d’une importante
faille affectant le système informatique du groupe bancaire Crédit Mutuel-CIC.
Mer 4 Jan 2012 Hubert Guillaud
Les 12 et 13 décembre 2011 se tenait à Lyon un colloque universitaire sur les réseaux sociaux organisé par
l’Institut rhône-alpin des systèmes complexes.
Retour sur quelques-unes des présentations.
Des outils pour mesurer le réel
Pour Alain Barrat, chercheur au Centre
de physique théorique de
Marseille, les réseaux sociaux en ligne constituent un laboratoire très
intéressant qui nous procure de nouvelles données pour faire des études à
grande échelle, mais permettent également l’étude de l’évolution temporelle des
réseaux (ce qui est plus difficile dans le réel). Après avoir évoqué l’influence
de la proximité et de l’homophilie dans les réseaux sociaux de lecteurs,
Alain Barrat a évoqué un autre exemple d’étude des relations en face à face
développée par le réseau de recherche SocioPatterns.
Sociopatterns a développé une infrastructure de
badges RFID actifs (basés sur OpenBeacon) qui échange des paquets de
données à faible puissance permettant notamment de détecter la proximité
physique entre porteurs de badges. Ces badges évoquent bien sûr les badges
sociométriques développés par l’équipe de Sandy Pentland que
nous avons plusieurs fois évoqué, même s’ils sont moins évolués puisque
ceux de SocioPatterns ne sont pas capables d’enregistrer les conversations. Les
badges ont été déployés dans toute une série de situations donnant lieux à
plusieurs études sur les interactions en face à face : lors de conférences,
dans des bureaux, dans un hôpital, dans un musée ainsi que dans une école
primaire lyonnaise… chaque expérimentation portant sur des échelles différentes
en nombre de personnes comme en durée d’expérimentation. Les données ont montré
ainsi les forts phénomènes de ségrégation par genres à l’école primaire, ainsi
que des rassemblements très forts par classe et par âge (voir High-Resolution
Measurements of Face-to-Face Contact Patterns in a Primary School, vidéo).
Des interactions parfois très faibles lors de conférences hormis pour quelques
groupes très soudés. Dans les hôpitaux, l’équipe de SocioPatterns a regardé les
personnes qui rencontraient le plus de gens différents pour évaluer les gens
les plus exposés à des risques épidémiologiques.
Pour l’instant, les badges n’enregistrent que la
coprésence : ils n’enregistrent pas le contact physique ou le fait que les gens
parlent… Mais ce sont là des pistes d’amélioration à venir pour mesurer le
réel.
CNRS :
En direct des labos
03.01.2012 Ausculter
les étoiles en rotation
Des physiciens du
Laboratoire de physique théorique (CNRS/Université Paul Sabatier Toulouse) et
de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (CNRS/Université
Paul Sabatier Toulouse) proposent une nouvelle méthode permettant de déterminer
certaines fréquences de vibration d’étoiles en rotation rapide. Conjugués avec
les observations astronomiques telles que celles qui sont fournies par les
satellites COROT et Kepler ces résultats devraient permettre d’obtenir de
nouvelles informations sur la structure du cœur de ces étoiles.
Communiqués de presse
Paris, 3 janvier 2012
Quand on vous parle de
mémoire, vous pensez au cerveau ! Peut-être aussi à notre système immunitaire
qui garde en mémoire certaines informations pour réagir de manière plus
efficace lorsqu'un virus ou une bactérie nous infecte une deuxième fois. Mais
auriez-vous imaginé que nos glandes endocrines se souviennent également de
certaines choses ? A l'instar du cerveau, une équipe de chercheurs de l'Inserm
et du CNRS dirigée par Patrice Mollard à l'Institut de génomique
fonctionnelle1(Montpellier) vient de montrer, chez la souris, que les cellules
endocrines hypophysaires qui régulent la lactation s'organisent en réseau lors
d'un premier allaitement. Ce réseau est alors conservé, comme « mis en mémoire
» pour être encore plus opérationnel lors de l'allaitement d'une seconde
portée. C'est la première fois qu'une forme de mémoire dans le système
endocrinien est mise en évidence.
Ces travaux font l'objet d'un article publié
dans la revue Nature communications datée du 3 janvier 2012.
Paris, 4 janvier 2012
Une différence de datation de 100 millions
d'années a été mise en évidence par une équipe internationale de chercheurs,
dirigée par Hervé Sauquet du laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution
(Université Paris-Sud/CNRS), en fonction de la manière dont sont combinées les
données paléontologiques et génétiques d'un même groupe d'espèces. Ces
résultats viennent d'être publiés en ligne dans la revueSystematic Biology.
IST :
6 décembre 2011 Jennifer C. Molloy
Department of Zoology, University of Oxford, Oxford, United Kingdom
Introduction :
Science is built on data: its collection, analysis, publication, reanalysis,
critique, and reuse. However, the current system of scientific publishing works
against maximum dissemination of the scientific data underlying publications. Barriers
include inability to access data, restrictions on usage applied by publishers
or data providers, and publication of data that is difficult to reuse, for
example, because it is poorly annotated or “hidden” in unmodifiable tables like
PDF documents. In addition, there is a cultural reluctance to publish data
openly, for multiple reasons—from researchers' fears about releasing data “into
the wild” where they lack control over its usage to a lack of incentive or
credit for doing so.
In response to these problems, multiple individuals, groups, and organisations
are involved in a major movement to reform the process of scientific
communication. The promotion of open access and open data and the development
of platforms that reduce the cost and difficulty of data handling play a
principal role in this.
Avec plusieurs collègues, Joachim SCHOPFEL à la traduction du
certificat du DINI concernant les archives ouvertes (voie verte du libre accès)
via liste ADBS-INFO
19 décembre 2011 Lire ce document (en
anglais sur Calaméo)
La 3e version 2010 de ce certificat intègre les
serveurs des revues en libre accès (voie dorée du libre accès). Cette version
utilise le concept "Dokumenten- und Publikationsservice" comme terme
générique des archives ouvertes et revues en libre accès.
4 janvier 2012 Info GFII Michel Vajou
L’information : Cambridge University Press
(CUP), les presses universitaires liées à la prestigieuse université
britannique ont publié à la mi-décembre leur rapport annuel pour l’exercice
2010-2011 (clos fin avril 2011). Avec des revenus de 237,3 M£ (282,4 M€, en
croissance de plus de 11% sur l’exercice précédent) et des profits en hausse de
154%, CUP a plus que doublé son chiffre d’affaires depuis 2004. Ces chiffres en
font le 5ème éditeur scientifique mondial.
L’analyse de la Dépêche : les chiffres publiés
il y a deux semaines par Cambridge University Press (CUP) ne rendent pas compte
de la dynamique la plus récente du marché de l’édition scientifique (puisqu’ils
reflètent pour les trois quarts des résultats enregistrés en 2010). On voit
qu’une organisation « not-for-profit » a des logiques de communication
financière très différentes de ses concurrents « for-profit » généralement
cotés en bourse (à l’exception notable de Springer) qui publient des résultats
trimestriels ou semestriels. Les résultats publiés par CUP n’en donnent pas
moins un éclairage intéressant sur une « success story » qui n’a pas
d’équivalent : entre 2004 et avril 2011, l’activité de CUP a plus que doublé,
passant d’un chiffre d’affaires annuel de 130 M£ (155,7 M€) à 237,3 millions de
livres. Entre l’exercice documenté dans ce rapport annuel récent et le
précédent, les ventes ont encore augmenté de 11,3%. Les revenus des activités
d’édition représentent l’essentiel de ce chiffres d’affaires (224,9 M£, 269,4
M€, soit 95% du total). Ces recettes tirées des activités d’édition sont en
progression de 11,8%. Même s’ils ne sont pas absolument comparables, ces
résultats étonnent tant ils contrastent avec ceux des éditeurs scientifiques «
for profit » dont les chiffres d’affaires ne progressent que très faiblement.
Un autre éditeur scientifique de taille moyenne,Wiley, vient de publier des
résultats trimestriels qui affichent une stagnation de son chiffre d’affaires.
On relèvera aussi que CUP affiche sur 2010-2011 un résultat opérationnel
positif de 7,1 M£ (8,5 M€), en progression de …154 % sur l’exercice précédent.
Ce profit représente un ratio de 3% seulement du chiffre d’affaires, très
inférieur aux marges (de 20 à 30% du CA) des éditeurs scientifiques « for
profit ». La notion de « but non lucratif » a donc tout son sens pour Cambridge
University Press. Un autre sujet d’étonnement est la progression régulière du
chiffre d’affaires de CUP entre 2004 et 2011. Sur toute la période, CUP a
constamment enregistré des progressions de ses revenus à deux chiffres,
croissance apparemment non affectée par le contexte économique.
CUP ventile son chiffre d’affaires entre quatre
pôles. Les contenus éducatifs pèsent 26,6 M£ (27 M€) de recettes (12 % du
total), en progression de 22%. L’activité « Academic and Professionnal
Publishing » qui recouvre l’édition de livres enregistre 77 M£ de revenus (92,2
M€, 34 % du total, en progression de 13%). L’activité « Journals » (édition de
revues scientifiques) a généré 35 M£ (42,9 M€) de recettes (16% du total) en
progression de 54% sur les quatre dernières années. Enfin l’activité liée aux
produits et services d’apprentissage de l’anglais ont généré 86,3 M£ (103,3 M€)
de revenus (soit 36% du total), progressant de 9%. Au total les contenus
éducatifs ont généré 112,9 M£ (135,2 M€) de recettes (soit 50% du CA de CUP) et
sont en progression de 10%. L’édition scientifique (ouvrages et revues)
représente l’exact équivalent (112 M£) et progresse de 12%.
Chaque segment d’activité est une « success
story » en soi. Les 13% de croissance de la division « édition de livres »
mesure pour partie le succès de la plate-forme Cambridge Books Online (CBO) qui
a généré sur l’exercice 2010-2011 3,1 M£ (3,7 M€) de revenus. Les presses ont
publié 1625 nouveaux titres. Les ouvrages en SHS (humanités et sciences
humaines et sociales) affichent des revenus de 45 M£ (54 M€) en hausse de 12% ;
les ouvrages d’information scientifique et médicale génèrent 25,8 M£ (30,9 M€)
de revenus, en hausse de 14%. La progression exceptionnelle du compartiment «
édition de revues » est soutenue par le succès de la plate-forme Cambridge
Journals Online (CJO). CJO est aussi proposée à des éditeurs-tiers qui
apprécient sa qualité et son indépendance des grands éditeurs scientifiques.
CUP met en relief son partenariat avec le français EDP Science qui est
maintenant distribuée sur CJO. La plate-forme a compté 180 millions de
visiteurs uniques et 13 millions d’articles téléchargés sur l’exercice 2010-2011.
Les résultats de CUP, comparés à ceux des grands
éditeurs scientifiques « for profit », amènent à formuler quelques hypothèses.
La première (mais aussi la plus contestable) est que le marché de l’information
scientifique et de l’édition académique resterait, malgré les difficultés
budgétaires des universités et organismes de recherche, un marché de l’offre.
Est-ce parce que CUP réinvestit systématiquement ses revenus dans des titres et
services nouveaux qu’il a pu doubler de taille sans acquisitions en 7 ans ? Il
ya en tout cas pour CUP une corrélation étroite entre la croissance sur 10 ans
du chiffre d’affaires et l’élargissement du catalogue. Si CUP comme ses
homologues « for profit » avait du dégager une marge opérationnelle de 25 à 30%
il n’aurait pu investir au même rythme sur son développement, en particulier
s’agissant de ses services en ligne. Le second constat est que les éditeurs
scientifiques de taille moyenne semblent désormais mieux en mesure de capter
les réserves de croissance sur ce marché mature que les très grands éditeurs
(mais les résultats assez ternes de Wiley viennent tempérer cette affirmation).
Cette corrélation entre taille et croissance tient aussi au fait qu’un acteur
de taille moyenne comme CUP semble (par exemple pour le français EDP Sciences)
un partenaire et un allié plus sûr que les géants Elsevier ou Springer, qui
n’ont pas l’agilité d’une structure de taille moyenne et « not-for-profit ». Il
se peut aussi que les bons résultats de Cambridge University Press soient simplement
la récompense d’un bon niveau de créativité et d’innovation éditoriale. Ce qui
nous fournit une conclusion optimiste.
4
janvier 2012 Info GFII Michel Vajou
Le groupe américain McGraw-Hill a annoncé hier
avoir vendu pour 212 millions de dollars ses activités de télévision. Le groupe
contrôlait 8 stations locales de télévision affiliées à la chaîne ABC. Cette
cession intervient alors que McGraw-Hill a annoncé en septembre sa
reconfiguration en deux sociétés distinctes, McGraw-Hill Financial (information
financière et professionnelle) et McGraw-Hill Education, qui seront cotées
séparément en bourse. McGraw-Hill était au plan mondial l’un des derniers
groupes de communication généraliste, c'est-à-dire regroupant dans son
portefeuille d’activités aussi bien des activités B-to-B que des activités
B-to-C. En Europe, les groupes Thomson (qui depuis a racheté Reuters),
Reed-Elsevier et Wolters-Kluwer étaient également à l’origine des groupes de
communication généralistes. Mais ils ont amorcé leur focalisation sur
l’information professionnelle il y a quinze ans et l’ont achevé (en général par
la vente de leurs activités de presse) il y a cinq ans environ. Cette stratégie
B-to-B avait permis à ce trio de tête, au prix de multiples acquisitions, de
largement dépasser par leur taille les éditeurs généralistes tels McGraw-Hill
ou Hachette Livre. Les motivations stratégiques qui avaient poussé ces « Big
three » à se concentrer sur l’information professionnelle restent valables
aujourd’hui : il s’agissait de contrôler des activités à plus fortes marges,
disposant d’un potentiel important dans une déclinaison électronique, et enfin
permettant de s’affranchir des risques de crise cyclique des recettes
publicitaires. La nouvelle stratégie de McGraw-Hill est toutefois tardive ; son
profil de « conglomérat » lui a valu d’être sanctionné par les marchés
financiers. Au terme du « split » annoncé il y a trois mois, McGraw Hill
donnera naissance à deux groupes de taille moyenne, l’un centré sur les
contenus éducatifs (dont les résultats sont très ternes), et l’un centré sur
les services en ligne professionnels et financier (McGraw-Hill est propriétaire
de l’agence de notation Standard & Poor’s). Chacune de ces sociétés
indépendantes sera par la taille et par la volonté des actionnaires de prendre
leur bénéfice, une cible de choix toute désignée pour un rachat par un groupe
plus grand ou pour une vente par appartements. McGraw-Hill Financial recèle
quelques pépites qui pourraient par exemple intéresser fortement un groupe
comme IHS. Le chèque de 212 millions de dollars que touchera McGraw-Hill ne
devrait cependant pas nourrir la stratégie industrielle du groupe, puisqu’il
sera pour la plus grande part redistribué aux actionnaires.
4
janvier 2012 Info GFII Michel Vajou
Springer, N°2 mondial de l’édition scientifique,
a annoncé hier le lancement de son application pour iPhone, téléchargeable
(gratuitement) sur le magasin d’application (« App store ») iTunes d’Apple.
SpringerLink mobile donne accès à la bibliothèque en ligne SpringerLink,
contenant 5,4 millions de documents, dont les articles de 2000 revues et 49000
e-books scientifiques. Springer n’est pas le premier à lancer ce type
d’interface : pour le seul mois de décembre 2011 quatre annonces émanant
d’Elsevier, de Wolters Kluwer (dont l’application UpToDate est nominée pour les
Codie Awards, principale distinction américaine pour les services en ligne
professionnels) et de Thomson Reuters ont été faites sur ce thème des
applications pour les mobiles. La description des fonctionnalités de
SpringerLink mobile donne toutefois un bon aperçu de ce qu’il est aujourd’hui
possible de faire sur les smartphones.
SpringerLink mobile permet de se faire envoyer
des alertes personnalisées à partir des mots clés d’un profil, de faire sur le
fonds SpringerLink des recherches multicritères, de sauvegarder des requêtes,
d’enregistrer des listes de résultats. L’application donne accès gratuitement
aux résumés des articles et documents et à 127 000 articles « Open Access » en
texte intégral. Une fonctionnalité permet de partager ces résultats sur les
réseaux sociaux. L’accès aux Pdf des articles issus de revues sur abonnement
suppose par contre que l’usager dispose d’un accès au travers de l’abonnement
collectif à SpringerLink de son institution. En résumé l’application mobile est
configurée pour être un bon outil de veille sur les contenus publiés ou
diffusés par Springer. On remarquera (c’était déjà le cas de nombreux services
sur Internet) que toute la valeur ajoutée de recherche et de signalement de
contenus à partir d’un profil d’utilisateur ou d’une requête est gratuite. Ce
qui élargi les logiques de veille, y compris pour des usagers qui ne seraient
pas des clients Springer. Or cette valeur ajoutée développée autour d’un outil
de recherche est un élément central de la « valeur » des plates-formes du type
SpringerLink. Le modèle économique de ce type d’application repose sur le fait
que le repérage gratuit poussera l’usager à se procurer le Pdf de l’article ou
d’un chapitre d’e-book.
4
janvier 2012 Info GFII Michel Vajou
Les brevets portent sur des domaines très variés
: logiciel de présentation, serveurs lame, collecte de données, gestion de la
montée en charge des serveurs, performance réseau, vidéo conférence,
administration des courriers électroniques, messagerie instantanée. Mais il y a
surtout une série de brevets ayant trait à la téléphonie mobile qui devraient
aider Google à soutenir les fabricants de terminaux Android dans leur bras
de fer avec Apple.
Ce n’est pas la première fois que Google
acquiert des brevets auprès de Big Blue. Entre juillet et septembre 2011, plus
de 2 000 brevets ont été achetés par Google. En octobre 2010, le géant de
Mountain View avait également acquis toute une série de brevets liés
l’automobile qui ont servi à l’élaboration du prototype de voiture
autonome sur lequel Google
planche depuis plusieurs années
BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES :
Mar 3 Jan
2012 Bibliobsession OWNI
À l'heure du prêt de
livres numériques, quel rôle pour les bibliothèques, face aux puissants
libraires en ligne comme Amazon ? Silvae évoque les scénarios possibles dans un
futur très proche.
VEILLE, INTELLIGENCE ECONOMIQUE :
22/12/11 Comment ça
marche
Pour rester
concurrentiel, il est indispensable d'être la pointe de l'actualité de son
secteur professionnel. Pour vous faciliter cette veille professionnelle, Google
dispose d'outils spécifiques : Google News, Google Alertes, Google Reader,
iGoogle.
On vous explique pourquoi et comment les
utiliser dans le cadre de votre entreprise.
4 janvier 2012 Communiqué de presse AggloTV
Sensibiliser et former les étudiants aux
questions de citoyenneté, d’intelligence économique et de sécurité globale :
tel est l’objectif du référentiel de compétences « Intelligence économique et
nouveaux risques du 21e siècle ». Un outil de sensibilisation et d’insertion
pour les étudiants des universités et des écoles d’ingénieurs.
Un référentiel pour sensibiliser et former les
étudiants
Le référentiel « Intelligence économique et
nouveaux risques du 21e siècle » a été lancé à la suite d’une table ronde
réunissant Khaled Bouabdallah, Président de l’Université Jean Monnet de
Saint-Etienne, Patrick Hetzel, Directeur général pour l’Enseignement supérieur
et l’insertion professionnelle, Dominique Lamoureux, Directeur Ethique et
Responsabilité d’Entreprise du groupe Thales – Président du Comité Intelligence
Economique du MEDEF et Eric Le Jaouen, Président du Medef Loire, à la maison de
l’Université de Saint-Etienne.
Il a pour objectif de permettre à chaque
étudiant d’accéder à une sensibilisation dans ces domaines, et de bénéficier
d’un cursus incluant la formation à la citoyenneté et à l’esprit de résilience.
Veille technologique internationale
Bulletins Electroniques - Canada 394 4/01/2012
Génétique
Gynécologie
Inféctiologie, immunologie
Neurologie
Neuropsychologie
Pédiatrie
Traitement médical
Physique des surfaces
COLLOQUES, MANIFESTATIONS, FORMATIONS, COMMUNIQUÉS :
Journée d'étude organisée
le 19 janvier 2012 à l'enssib
Bibliothécaires,
documentalistes : la mission de formation de l’enssib trouve chaque année son
aboutissement dans la délivrance des diplômes qui permettent à ses étudiants de
s’intégrer dans le monde professionnel correspondant.
En organisant une
journée d’étude sur les métiers de la documentation et les perspectives
d’emploi dans ce domaine, l’Association des anciens élèves de l’enssib répond à
deux objectifs qu’elle s’est elle-même fixés : participer à des manifestations
de valorisation des professions de la documentation et des bibliothèques, et
travailler à l’intégration sur le marché du travail des élèves en cours de
formation.
Entrée libre sur inscription : formulaire
d'inscription en ligne
Date : du 18-01-2012 au
19-01-2012
Lieu : Lyon
Organisation :
Eductice (Institut
français de l'éducation - ENS de Lyon)
MINES, ministère de
l'enseignement supérieur et de la recherche
Programme :
Les objectifs des
journées scientifiques JS-PUN 2012 visent à poursuivre et approfondir la
réflexion amorcée l’an dernier.
Il s'agira notamment :
- d’interroger la place
de la recherche dans l’accompagnement, le suivi et l’évaluation des innovations
relatives aux usages du numérique dans les établissements d’enseignement
supérieur et, plus largement, les articulations recherche / pratiques /
formation ;
- de donner un aperçu de
l’état d’avancement des réalisations relatives aux usages du numérique dans
l’enseignement supérieur en France et à l’étranger ;
LIRE :
Lun 2 Jan 2012
revues.org
Mise en ligne du n°
4/2009 (2010), Varia.La revue trimestrielle Géomorphologie : relief, processus,
environnement accueille des contributions portant sur la géomorphologie dans
l’acception la plus large : formes du relief à toutes les échelles, modelés, processus
de toutes natures. Elle publie des articles qui étudient les relations entre la
géomorphologie et les disciplines voisines : géographie physique, géographie
humaine, archéologie, écologie, sciences de la Terre et des planètes ainsi que
celles qui s’intéressent à l’environnement naturel. Les études expérimentales,
la modélisation, les exposés méthodologiques reçoivent le même accueil que les
analyses naturalistes à partir des observations de terrain. Les mises au point
thématiques sont les bienvenues, à condition d'être annoncées comme telles,
tout comme les comptes rendus d'ouvrages ou les réunions scientifiques et les «
tribunes libres ». Publication francophone, largement bilingue, elle est
ouverte à des contributions en anglais. La revue est indexée dans Cybergeo,
Geo-Ref, Pascal-Francis, Science Citation Index Expanded et Journal Citation
Reports (Science Edition).
Mar
3 Jan 2012 revues.org
Mise en ligne du n° 5
(2011), Allers/Retours, en texte intégral.
Amerika est une revue
semestrielle du LIRA membre d’ERIMIT (Équipe de Recherches Interlangues :
Mémoires, Identités, Territoires, EA 4327) qui publie des dossiers thématiques
et pluridisciplinaires autour de la problématique des mémoires, des identités
et des territoires des Amériques (anglophones, francophones, lusophones,
hispanophones). La revue se propose d’être un lieu de rencontre et de débat
autour des conflits d’interprétation qui concernent la singularité des peuples
américains, dans un espace aux frontières perméables et mouvantes. Elle
s’intéresse en particulier aux Amériques à partir du XIXe siècle, mais apprécie
également les regards diachroniques qui prennent le présent comme point
d’ancrage.
Mar 3 Jan 2012
revues.org
Publication du n° 3
(2011), Varia.
La Revue de l'histoire
des religions (RHR), publication trimestrielle fondée en 1880, dont la
rédaction est établie au Collège de France, est ouverte à la plus large
collaboration, française et étrangère. Son champ d'étude couvre toutes les
formes du donné religieux, discours et vécu, des origines à nos jours, sous
toutes les latitudes.
La Revue ne publie que des textes originaux,
scientifiquement fondés. Elle peut accueillir, dans ses numéros thématiques,
des actes de colloque. Tous les textes proposés sont soumis au Comité de
lecture ; ils doivent être présentés prêts pour l'impression (voir plus loin
les « Instructions aux auteurs »).
Les grandes ruptures technologiques suscitent
toujours des méfiances, des craintes, des peurs voire des rejets. En tout cas
au moment de leur apparition. Il en va de même avec Internet et les réseaux
sociaux. Aussi, prendre un peu de hauteur ne nuit pas à la compréhension des
phénomènes à l’œuvre. Voilà le mérite du dossier réalisé par Dominique Cardon,
sociologue au Laboratoire des usages d’Orange Labs et chercheur associé au
Centre d’études des mouvements sociaux (EHESS).
Mer 4 Jan 2012 revues.org
Publication du n° 155 (2011), Le consensus des
experts | Inattendus pèlerinages.
Archives de sciences sociales des religions est
une revue fondée sous l’égide du CNRS et créée en 1956, aujourd’hui publiée par
les Éditions de l’EHESS. Les Archives se donnent pour objectif de promouvoir
une perspective comparative, élargie à toutes les religions vivantes ou mortes,
de favoriser une coopération de toutes les sciences sociales aux fins
d’éclairer les facettes multiples du phénomène religieux et d’accueillir l’exposé
des développements théoriques de la recherche. La revue est bilingue
(français-anglais) et parfois trilingue (espagnol).
Mer 4 Jan 2012 revues.org
Publication du n° 135 (2011), Varia.
Publiée par les Éditions techniques et
économiques, la Revue d'économie industrielle présente un état récent des
travaux d'économistes industriels mariant l'analyse théorique et la description
des divers aspects de la réalité du système productif. Les numéros de la Revue
d'économie industrielle constituent les ouvrages de référence sur leur sujet.
DIVERS :
Vous avez encore
jusqu’au 15 janvier 2012 pour candidater au Prix International de Marketing de
l’IFLA.
Ce prix couronne les
efforts de bibliothèques ayant mis en place des campagnes de marketing
innovantes et ayant obtenu des résultats significatifs.
La Section Management et
marketing de l’IFLA choisit 3 finalistes parmi les candidats et un gagnant qui
reçoit une participation au prochain congrès de l’IFLA (avion, hébergement et
inscription) en plus d’une somme de 1000$.
Pour
plus de détails (en pdf)
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