NTIC :
9 janvier 2012 PC
INpact.
Sur son blog, Twitter
vient de lancer un nouvel appel aux traducteurs. En effet, le réseau social est
actuellement disponible en 21 langues, et cherche à s'étendre grâce au travail
de la communauté qui a pris un nouvel essor l'année
dernière.
Récemment, ce sont le
danois, le finlandais, le norvégien et le polonais qui ont fait leur
apparition. Mais 22 langues, dont le français, nécessitent encore du travail
selon Twitter qui vous incite à vous inscrire sur ce site pour les aider dans leur démarche.
6 décembre 2012 RTFlash
En 1965, Gordon Moore établit sa fameuse
"loi" qui prévoyait, en électronique, un doublement du nombre de
composants élémentaires -en l'occurrence de transistors- par puce tous les deux
ans. En 1971, le premier microprocesseur comptait environ 2000 transistors ; 40
ans plus tard, les puces les plus élaborées intègrent deux milliards de
transistors ! En 40 ans, la puissance de calcul d'une puce a donc été
multipliée par plus d'un million ! Une telle avancée technologique en si peu de
temps est tout simplement sans précédent dans l'histoire de l'Humanité et nous
a fait basculer en seulement deux générations, avec la généralisation de
l'informatique personnelle puis de l'Internet, dans la société de
l'information.
Le mardi 10 janvier 2012 GNT
Après des mois de spéculation et un buzz qui
s'est franchement emballé ces dernières semaines, le quatrième opérateur
français Free Mobile dévoile enfin sa stratégie et ses fameux forfaits qui
doivent révolutionner le marché mobile français.
Pour introduire sa conférence de presse, Free
Mobile s'est amusé à reprendre le battage médiatique des derniers mois et
notamment les nombreuses critiques qui ont émergé à l'annonce de l'arrivée du
nouvel entrant et qui promettaient un échec programmé.
Après une courte séquence de décollage d'une
fusée, c'est bien Xavier Niel qui s'est chargé de la présentation de l'offre
mobile du nouvel opérateur. Il a commencé en évoquant les limitations courantes
chez les trois opérateurs français.
SCIENCES ET SOCIÉTÉ :
9 janvier 2012 PC INpact
Présents partout dans le
monde, les réseaux Wi-Fi publics connaissent un grand succès et sont utilisés
chaque jour par des millions d’internautes. Nombreux sont cependant payants,
notamment à des endroits clés (aéroports, etc.). La ville de Londres, à
l’instar de certaines grandes villes du globe, a cependant souhaité proposer à
ses résidents mais aussi aux touristes un accès Wi-Fi totalement gratuit dans
certains de ses quartiers. Il s’agira de la zone Wi-Fi gratuite la plus large
d’Europe.
9 janvier 2012 Internet Actu
La lecture de la semaine est un article passionnant de l’hebdomadaire britannique The
Economist, intitulé “Comment Luther est devenu viral”.
“C’est un récit qui nous est familier : après
des décennies de grogne, une nouvelle forme de média donne aux opposants à un
régime autoritaire le moyen de s’exprimer, de déclarer leur solidarité et
coordonner leurs actions. Le message protestataire se répand de manière virale
dans les réseaux sociaux et il devient impossible de passer sous silence le
poids du soutien public à la révolution. La combinaison d’une technologie de
publication améliorée et des réseaux sociaux est un catalyseur pour le
changement social, là où les efforts précédents avaient échoué. C’est ce qui
s’est produit pendant le printemps arabe. C’est aussi ce qui s’est passé
pendant la Réforme, il y a près de 500 ans, quand Martin Luther et ses alliés
se sont emparés des nouveaux médias de leur temps – les pamphlets, les balades,
et les gravures sur bois – et les ont fait circuler dans les réseaux sociaux
pour promouvoir le message de la réforme religieuse.
299 - janvier 2012 Science et Pseudo sciences
La presse pourrait jouer un rôle majeur dans la
clarification des controverses aux frontières de la science et de la société.
Par l’information scientifique, la vulgarisation des concepts mis en jeu et
l’exposé clair et précis de l’état des connaissances sur le sujet considéré,
elle pourrait permettre au grand public de mieux s’y retrouver, en contribuant
à identifier ce qui relève réellement de l’exercice de la démocratie, avec ses
options politiques, sociales et économiques.
Malheureusement, force est de constater que
c’est trop souvent l’inverse qui se produit, avec pour conséquence la création
de toutes pièces de « controverses scientifiques » qui n’existent en réalité
pas, ou peu, et à interdire tout débat sur les questions sociétales ou
économiques sousjacentes. Ainsi, pour prendre quelques exemples : les OGM
aujourd’hui commercialisés sont bien plus contrôlés que le reste des autres
cultures, et ne présentent pas de dangers sanitaires ou environnementaux. La
fausse controverse scientifique a obscurci un véritable enjeu de société, à
savoir quel développement agricole nous voulons, en France, à l’échelle de
l’Europe, à l’échelle planétaire pour satisfaire à la fois les besoins
alimentaires et assurer un développement durable. De même, la « controverse »
sur la dangerosité supposée des antennes-relais, de la téléphonie mobile, ou
des lignes à très haute tension, outre qu’elle entretient et développe chez
certains une psychose aux conséquences sanitaires bien réelles, empêche toute
concertation sereine sur le déploiement des infrastructures. En outre, cela
rend plus difficile de sensibiliser nos sociétés aux vrais enjeux de santé
publique, tels que l’alcool, le tabac, l’obésité ou la baisse de la couverture
vaccinale.
09/01/2012 News Press
La CNIL a prononcé un avertissement à l'encontre
d'un hébergeur de données de santé, au sujet d'une déclaration mensongère
contenue dans son dossier de demande d'agrément. La société prétendait crypter
les données médicales hébergées, ce qui était inexact.
Le code de la santé publique impose aux
personnes physiques ou morales hébergeant des données de santé d'être agréées
par le Ministre de la santé. La délivrance de l'agrément fait suite à un avis
de la CNIL. Dans cet avis, la CNIL se prononce sur les garanties présentées par
le candidat en matière de sécurité des données médicales traitées.
jeudi 3 novembre 2011 par Bernard Dugué (son site) Agora Vox
La recherche scientifique n’est pas faite
uniquement d’expériences dans des laboratoires. Encore faut-il savoir où il
faut chercher et ce qu’il faut tenter de trouver. Le traitement de
l’information est donc crucial pour un scientifique qui se doit de prendre
connaissance des résultats publiés dans son domaine. C’est indispensable et
cela permet de déployer des stratégies expérimentales et notamment d’éviter de
refaire des expériences qui ont déjà été publiées ou alors de les faire en
utilisant un autre modèle ou enfin d’imaginer, par bissociation d’idées, des
phénomènes susceptibles d’être mis à jour en produisant le dispositif
expérimental adéquat. Dans la novlangue de la blouse blanche, le scientifique à
la paillasse expérimente, il manipe, et quand il ne fait pas des manipes, il
peut rédiger un article ou alors faire sa biblio, c’est-à-dire s’accorder une
demi-journée pour prendre connaissance des derniers résultats publiés dans son
champ de recherche.
CNRS :
Communiqué de presse
Paris, 9 janvier 2012
Mesurer l'impact du
changement climatique sur la biodiversité n'est pas une tâche aisée. Menée par
Vincent Devictor du CNRS de Montpellier, sous la coordination de Frédéric
Jiguet du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris pour les oiseaux, une
étude montre pour la première fois que les oiseaux et les papillons répondent
rapidement au changement climatique mais de façon retardée. Cette étude est le
fruit d'une collaboration sans précédent avec de nombreux chercheurs européens.
Elle est publiée cette semaine dans la revue Nature Climate Change.
IST :
9 janvier 2012 Info GFII
Groupe Données publiques Jeudi 12 Janvier 2012 - de 9h30 à 11h30 - GFII - 43 rue
Beaubourg - 75003 Paris
Groupe
Gestion des connaissances Jeudi
12 Janvier 2012 - de 14h à 16h - GFII - 43 rue Beaubourg - 75003 Paris
Groupe Licences
Nationales Vendredi 13
Janvier 2012 - de 9h30 à 11h30 - GFII - 43 rue Beaubourg - 75003 Paris
Groupe Réseaux sociaux
d'entreprise Vendredi 13
Janvier 2012 - de 15h à 17h - GFII - 43 rue Beaubourg - 75003 Paris
Groupe de travail
Intelligence économique Mardi
17 Janvier 2012 - de 12h30 à 14h - GFII - 43 rue Beaubourg - 75003 Paris
Groupe e -book Mardi 17 Janvier 2012 - de 14h30 à
17h30 - GFII - 43 rue Beaubourg - 75003 Paris
Formation Vendredi 27
Janvier 2012 - de 9h à 17h - GFII - 43 rue Beaubourg - 75003 Paris
Groupe Open Access Mercredi 1 Février 2012 - de 9h30 à
11h30 - GFII - 43 rue Beaubourg - 75003 Paris
Formation Vendredi 3
Février 2012 - de 9h à 17h - GFII - 43 rue Beaubourg - 75003 Paris
Zoom sur les nouveaux
groupes de travail du GFII en 2012
La gestion des
connaissances à l’heure des médias sociaux
Le GFII crée un nouveau
groupe de travail, consacré à la gestion des connaissances à l’heure des médias
sociaux, s’inscrivant dans la continuité des travaux du groupe Gestion des
connaissances, animé en 2003-2004 par Maître Alain Bensoussan. Un livre blanc,
résultat des réflexions menées, avait été publié en mai 2004 pour aider les
entreprises dans leur démarche de gestion du capital intellectuel.
A partir d’auditions de
professionnels présentant des retours d’expériences, ce nouveau groupe, animé
également par Maître Alain Bensoussan, s’intéressera à l’utilisation par
l’entreprise des médias sociaux, dans le cadre de la capitalisation des
connaissances. Il traitera des aspects techniques, des enjeux économiques et
des risques juridiques (propriété, confidentialité, IE, protection des données
personnelles, e-reputation…).
Première réunion : jeudi
12 janvier à 14h au GFII.
Open Access
Le réseau AMICO s'est
fait l'écho ces dernières semaines d'une très forte actualité autour de l'Open
Access. A la demande de plusieurs membres du GFII, il a été décidé de réunir à
nouveau le groupe Open Access. (cf. la synthèse
en ligne des travaux du
groupe).Ghislaine Chartron a accepté d’assurer l’animation de ce groupe, qui se
réunira pour la première fois le 1er février.
Les enjeux du web sémantique pour l'industrie de
l'information et de la connaissance
Le web sémantique
propose de nouvelles formes de contenus web, intelligibles pour les
ordinateurs, ouvrant de nouvelles possibilités de valorisation des contenus et
le développement de services innovants. Les échanges qui se sont déroulés lors
du séminaire introductif organisé par le GFII le 13 décembre ont montré une
réelle attente des éditeurs et professionnels de l'information pour approfondir
les enjeux du web sémantique pour l'industrie de l'information et de la
connaissance. Le GFII a décidé de créer un groupe de travail consacré au sujet,
qui se réunira pour la première fois au début du mois de février 2012. Vous
recevrez prochainement une plus large communication sur ce groupe et ses
objectifs. Il sera animé par Jean Delahousse, Knowledge Consult.
Si vous souhaitez
participer à un de ces groupes de travail, contactez le GFII
9 janvier 2012 Michel
Vajou Info GFII
Le groupe HIS a annoncé
le 8 décembre dernier la création de HIS Chemical qui rassemble les activités,
rachetées au fil des ans, de CMAI, SRI Consulting, Harriman Chemsult et
Chemical Week. IHS Chemical (http://www.ihs.com/info/ecc/a/new-chemical-org.aspx)
rassemble tous les produits et services d’information pour la filière chimie «
du puits de forage jusqu’au détaillant ». Gary Adams, patron de IHS Chemical,
indique « nos clients dépendent de nos analyses et de nos données
prévisionnelles pour prendre des décisions stratégiques qui conditionnent des
investissements qui se mesurent en milliards de dollars. Notre capacité à
évaluer la demande future au plan mondial, ainsi que les usages clés et les
risques de marché pour un composé chimique donné, est essentielle pour nos
clients, quel que soit leur positionnement dans la chaîne de valeur » (1). La
nouvelle entité rassemble 200 experts chimistes, chercheurs et analystes. Très
présent au travers d’autres services d’information dans la filière
pétrochimique, IHS dispose déjà d’une intéressante base de clientèle
susceptible de s’intéresser à IHS Chemical.
Malgré les difficultés
conjoncturelles que connaît le secteur de la chimie, celui-ci est pour les
services d’information dédiés un secteur porteur. Le TSCA (Toxical Substances
Control Act) qui réglemente aux Etats-Unis l’industrie chimique n’a pas évolué
depuis 1976 mais devrait être prochainement profondément révisé. D’autre part
l’horizon stratégique des industries chimiques est aujourd’hui celui de la «
Chimie verte », c’est à dire une chimie compatible avec les problématiques de
développement durable et de respect de l’environnement. Cette double transition
que connaît actuellement le « vieux » secteur industriel de la chimie génère
des besoins d’information nouveaux. On peut estimer que le marché de
l’information chimie à environ 1,2 milliards de dollars (0,94 Md. €). En amont
(au niveau de la production d’articles scientifiques reflétant la R&D
en chimie), l’American Chemical Society (www.acs.org)
et sa filiale Chemical Abstract Services (CAS) dispose d’une position
dominante. L’ACS a réalisé en 2010 un CA de 474,4 millions de dollars ( 373
M€), en croissance de 4,1% et enregistre une marge opérationnelle de 27% sur
CA. Les services en ligne de l’ACS génèrent à eux seuls 390 M$ ( 306,6 M€) de
recettes soit 82% du total des revenus. Le CAS Registry (le répertoire
normalisé de substances chimiques qui fait mondialement autorité) recense à ce
jour 56 millions de substances ; l’ACS publie 39 revues scientifiques « peer
reviewed » et les bases bibliographiques CAS comptent 33,5 millions de notices,
s’accroissant de 1,3 millions de références pas an. Société savante, l’ACS est
en position dominante sur l’information en chimie ciblant les fonctions de
R&D. Au travers de son hebdomadaire Chemical & Engineering News
(C&EN) et sa nouvelle collection CAS Chemistry Research Reports, l’ACS
a pris pied dans les services d’intelligence économique en chimie. Mais sur ce
dernier créneau, CAS ne saurait cependant rivaliser avec IHS. Un autre acteur
important de l’information chimie est Elsevier dont la base de données Reaxys
recense et décrit 31 millions de réactions chimiques (la base de réaction de
CAS en compte de son côté 30 millions). Une estimation grossière laisse à
penser que l’information chimie (avec un fort accent sur la biochimie)
représente environ 20% du revenu d’Elsevier Science & Technology, soit
245 M€. IHS doit de son côté tirer environ 15% de ses recettes avec les
activités qui viennent d’être regroupées au sein d’IHS Chemical, soit 160 M€.
(1) Cette constatation
résume d’ailleurs la stratégie d’IHS pour tous les secteurs industriels qu’il
sert.
9 janvier 2012 Michel
Vajou La dépêche du GFII
L’information : IHS Inc
(www.ihs.com) a présenté le 6 décembre ses
résultats annuels (son exercice se clôt à fin novembre). Se situant dans le
prolongement de résultats déjà exceptionnels les années passées, IHS enregistre
une croissance 22% de ses revenus (dont 8,4% de croissance organique), affiche
un chiffre d’affaires sur un an de 1,326 milliard de dollars et un EBITDA
(bénéfice avant frais financiers, impôts, dépréciations et amortissement) de 401
millions de dollars (soit un ratio exceptionnel de 30% sur CA). Les chiffres du
trimestre clos le 30 novembre dernier amplifient cette progression : IHS y
enregistre une croissance de 27% dont 9,4% de croissance organique. Pour
l’exercice en cours qui se clôturera fin novembre 2012, IHS prévoie un chiffre
d’affaires de 1,5 à 1,55 Md. $ et un EBITDA de 32% sur chiffre d’affaires.
L’analyse de la Dépêche
: IHS est aujourd’hui, tous secteurs confondus, le ruban bleu de la croissance
au sein de l’industrie de l’information. Même si son enseigne a une faible
notoriété en dehors des secteurs industriels qu’il sert, il est un fournisseur
d’information stratégique pour des industries aussi variées que l’industrie
pétrochimique, la filière électronique ou la chimie. En France ????. Certes les
deux tiers de sa croissance proviennent d’acquisitions. IHS a d’ailleurs
développé au fil des années un véritable savoir-faire en la matière et a
toujours su intégrer ces acquisitions dans un ensemble cohérent. Cette
croissance externe n’est cependant pas tout puisque la croissance organique est
depuis plusieurs années sur un trend de 8 à 9% l’an. Le parcours d’IHS au sein
de l’industrie de l’information est exceptionnel : positionné au départ sur
l’information technique (il diffusait des bases de données de normes et de
standards) IHS a au fil des années rassemblé par acquisitions des bases de
données qui sont indispensables à différentes filières industrielles. IHS a
greffé sur cette activité de fournisseur d’information technique des services
d’analyse sectorielle et d’intelligence économique. La croissance d’IHS, que la
crise économique actuelle n’affecte paradoxalement pas, se nourrit de ce
positionnement très spécifique conjuguant information technique et services
d’intelligence économique. Poursuivant méthodiquement cette stratégie, IHS a
lancé début décembre un nouveau pôle, IHS Chemical qui rassemble CMAI, SRI
Consulting, Harriman Chemsult and Chemical Week (cf. le billet posté
aujourd’hui sur Amico à la rubrique GFII 360). IHS a longtemps été une filiale
non cotée du groupe allemand Thyssen-Bornemiza, qui a introduit cette pépite en
bourse en 200 ??. La capitalisation boursière d’IHS a été multipliée par ???
depuis lors. La « success story » d’IHS et son immunité apparente contre les
cycles économiques est une leçon pour l’ensemble de l’industrie de
l’information. En se développant sur des secteurs industriels peu « fashionable
» IHS a bénéficié du désintérêt des grands groupes d’information pour ces
secteurs : sa politique d’acquisitions ciblées n’a jamais rencontré de groupe
concurrent sur sa route. La solidité financière d’IHS est telle qu’il lui est
possible de bien payer ces acquisitions, en offrant de plus aux cédants
l’ombrelle d’un grand groupe et la complémentarité avec d’autres produits et
services d’information. En 2011, IHS a consacré une enveloppe de 730 millions
de dollars à ses acquisitions. Pour chacun des secteurs industriels sur
lesquels il est présent, IHS a acquis des fonds d’information qui sont autant des
« must have » (Petroconsultants pour la filière pétrolière, CMAI et Chemical
Week pour la chimie, etc.). Même en cas de conjoncture peu porteuse, ces
clients ne peuvent se passer des services d’information et d’analyse proposés
par IHS. Les recettes d’abonnements pluriannuels représentent 77% des revenus
du groupe, ce qui explique en partie la continuité de ses performances. Plus
récemment (dans les cinq dernières années) IHS a racheté des producteurs
d’analyses de marché sectorielles (sa filiale iSuppli est par exemple une
référence absolue pour la filière électronique). Sans négliger pour autant
l’information technique et les outils qui vont avec : la plus grosse
acquisition réalisée en 2011 est celle de la firme ???? qui fournit des outils
d’analyse des « logs » des campagnes sismiques de prospection pétrolière. IHS
met désormais en avant dans sa communication le fait qu’il dispose dans son
staff de 2300 consultants et analystes spécialisés. En rachetant en 2007 la
firme Global Insight, IHS a pris par ailleurs position sur le marché des
prévisions économiques généralistes. Peu endetté (à hauteur de 51% de son CA),
générant sur 2011 un cash flow de 342 M$, IHS a aujourd’hui suffisamment de
muscle pour viser des acquisitions encore plus ambitieuses. L’activité
d’information brevets de Thomson Reuters ou de Reed-Elsevier pourrait
intéresser IHS si ces groupes décidaenit de s’en séparer : à l’évidence
l’information sur la propriété industrielle (brevets et marques) aurait toute
sa place dans le portefeuille d’activités d’IHS. Certains actifs de McGraw-Hill
(bases d’information pour le BTP et pour le secteur de la construction
automobile, groupe Platts en position de quasi-monopole dans la fourniture de
données sur les marchés de l’énergie) seraient aussi des cibles de choix si la
nouvelle société à venir McGraw-Hill Financial cédait ses actifs « industriels
». On n’a donc pas fini d’entendre parler d’IHS dans la rubrique
fusions-acquisitions.
9 janvier 2012
Archimag
Un programme de
restauration et de numérisation vise à sauvegarder des milliers de documents
inédits.
En 1976, Météo-France
confiait plus d'un siècle d'archives aux Archives nationales, soit 6 300
cartons représentant environ 2 kilomètres linéaires. Aujourd'hui, ces fonds
entreposés sur le site de Fontainebleau sont exhumés afin d'être restaurés et
exploités par les météorologues. Les scientifiques et les historiens du climat
pourront bientôt se pencher sur un corpus documentaire inédit : cartes de
prévision, relevés d'observation, atlas climatologiques... "Ce fonds
constitue une source d'information inestimable sur l'histoire du climat"
estime-t-on à Météo-France.
BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES :
Version du 10 janvier 2012 Marie Lebert (blog ebooks)
Un article sur les bibliothèques de la fin du
vingtième siècle, dans sa version web
Un récit résolument humoristique de ma vie
professionnelle en Normandie et à Jérusalem à la fin du vingtième siècle, avant
ma rencontre avec l'internet et mon départ vers San Francisco. La première
partie concerne la bibliothèque de Granville, avec sa poussière et ses vieux
livres, avant qu'elle ne mue en une belle médiathèque. La deuxième partie
concerne deux bibliothèques à Jérusalem, avec ses cartons pour l'une et ses
ordinateurs pour l'autre. Ce récit est inspiré d'une mouture ancienne publiée
dans un magazine imprimé. Il est dédié à mes collègues passés et présents.
VEILLE, INTELLIGENCE ECONOMIQUE :
Veille technologique internationale
Bulletins Electroniques - Pays-Bas 38 9/01/2012
Agriculture
Ecologie, Biologie des populations
Santé alimentaire
Médecine
Maladies infectieuses
Génétique
Nanotechnologie
Robotique
Energie
Politique
Publications scientifiques
CST :
janvier 2012 ConsoGlobe
2011 a été une année
riche sur le plan de la biodiversité, de l’environnement ou encore du
développement durable. Si les nouvelles sur notre Terre sont souvent
inquiétantes, le bilan 2011 des nouvelles espèces découvertes fait du bien !
LIRE :
Lun 9 Jan 2012
revues.org
Mise en ligne du vol.
IX, n° 2 (2011), Livrets d'opéra et patrimoine anglophone, en texte intégral.
Revue LISA / LISA
e-journal is a bilingual peer-reviewed international on-line publication.
Created in October 2003 by Professor Renée Dickason, Revue LISA / LISA
e-journal was accommodated on the web-site of the Maison de la Recherche en
Sciences Humaines (Research Centre for Humanities and Social Sciences) at the
University of Caen, France, until 2009. Revue LISA / LISA e-journal welcomes
researchers from France and abroad who are interested in pluri-, trans- or
inter- disciplinary studies in fields including cultural studies, literature,
philosophy or the history of ideas, the visual arts, music, media studies,
sociology, history and anthropology within the English-speaking world although
comparative studies with other geographical areas will also be considered.
Lun
9 Jan 2012 revues.org
Mise
en ligne du n° 19-20 (2011), La définition des identités, en texte intégral.
Publication de l’Institut Français d’Études sur l’Asie centrale,
les Cahiers d’Asie centrale présentent les résultats de recherches en sciences
humaines et sociales dans l’aire centrasiatique. Appréhendant un vaste espace
largement méconnu, placé au carrefour des mondes russe, turc, chinois et
iranien, cette revue pluridisciplinaire aide à la compréhension de ses réalités
et de ses mutations. Elle propose une multiplicité de points de vue, en
conjuguant des articles écrits par des chercheurs locaux et occidentaux. Chaque
numéro comprend un dossier thématique, une libre revue et traite de l’actualité
scientifique. Les articles sont soumis à une évaluation anonyme par un comité
scientifique international.
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