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mardi 17 janvier 2012

Veille 17 janvier 2012




NTIC :


17 janvier 2012 WebActus
C'est lors de la conférence de presse de la société Ericsson lors du CES 2012 que le PDG de l'entreprise, Hans Vestberg, a fait la démonstration d'une nouvelle technologie très impressionnante: utiliser le corps humain pour transmettre des données. ...


SCIENCES ET SOCIÉTÉ : 

Un vrai appel d'offres, d'emplois
16 janvier 2012 PC INpact
En novembre, le SNE (Syndicat national de l'édition) indiquait qu’après audition de Trident Media Guard (TMG), Attributor ou encore Hologram Industries (ex-Advestigo), il préférait délaisser la réponse graduée. « Nous avons mis le dossier “Hadopi” de côté car la question du piratage de livres numériques en France ne se pose pas vraiment encore. Le marché du livre numérique online, c’est-à-dire hors ouvrages sur CD-Rom, ne représente encore pas grand-chose – environ 1 % – sur le marché français » assurait Christine de Mazières, déléguée générale du SNE, dans les colonnes d'Edition Multimédi@.


LEMONDE.FR | 16.01.12 mis à jour 17.01.12
Une semaine après le lancement en fanfare de son offre mobile, l'opérateur Free connaitrait quelques problèmes de fonctionnement, selon Le Figaro. Certains opérateurs concurrents affirment en effet que le réseau du nouveau venu sur le marché du mobile ne fonctionne pas, et qu'il ne serait "pas allumé" selon le site Internet du quotidien. Selon la même source, les concurrents de Free "ont même envoyé des huissiers dans les rues pour le vérifier."

Mar 17 Jan 2012 Rémi Sussan Internet Actu
Comment faire confiance en une source d’information, s’est interrogé l’informaticien Alain Mille ? La confiance consiste à pouvoir agir en fonction d’une information sans avoir préalablement à la vérifier. Ce qui signifie que, finalement, la question de la confiance revient à celle de la vérité. On peut avoir confiance en ce qui est “vrai”. En ce sens, établir une vérité peut être l’équivalent d’une démonstration ou d’un théorème validé par une machine de Turing.
Ensuite, la question devient “comment dire le vrai à partir du vrai”. Une fois qu’on a considéré une assertion comme vraie de manière axiomatique, peut-on ensuite établir un système de règles permettant d’établir de manière formelle d’autres vérités qui en découlent ?
Comprendre cela est de l’ordre de la logique qui existe en de multiples systèmes et variations.
Comment avoir confiance dans l’information ?
Pour analyser un ensemble d’informations, il faut disposer d’un modèle. En intelligence artificielle (IA) un modèle d’interprétation doit être choisi arbitrairement, mais explicitement. Les premiers travaux dans le domaine de la démonstration automatique étaient inspirés de la démarche scientifique. Ils partaient donc de l’hypothèse d’un monde existant, avec une sémantique à découvrir.

16 janvier 2012 par Cedric Baillet Blogs Orange Business
Les entreprises respectueuses des droits « informatiques et libertés » peuvent désormais demander un label CNIL pour prouver la qualité de leurs procédures. Cette démarche avait été théorisée en 2009, mais ce n’est qu’avec la modification du règlement intérieur et l’article IVbis, à l’automne 2011, que c’est devenu une réalité.

[Date: 2012-01-13] Cordis
Une équipe de chercheurs financée par l'UE a développé un robot capable d'assister des neurochirurgiens pour des micromanipulations chirurgicales dans le cerveau. Ce robot est précis, a une mémoire inouïe et est doté d'une capacité à réaliser 13 types de mouvements (par rapport aux 4 types de la main humaine); il offre un retour d'informations «haptiques», des informations physiques permettant aux médecins d'évaluer le tissu et de percevoir la force à appliquer durant l'opération. Le projet ROBOCAST («Robot and sensors integration as guidance for enhanced computer assisted surgery and therapy») a reçu 3,45 millions d'euros au titre du thème «Technologies de l'information et de la communication» (TIC) du septième programme-cadre (7e PC). 
Menés par l'université technique Politecnico di Milano en Italie, les partenaires de ROBOCAST ont ciblé le développement de méthodes et techniques scientifiques de TIC pour les micromanipulations chirurgicales cérébrales. Ils ont développé un matériel appelé mécatronique, qui construit le corps et le système nerveux du robot, ainsi qu'un logiciel responsable de l'intelligence du robot. Ce logiciel comprend un robot multiple, un planificateur de trajectoires indépendant, des commandes avancés et un ensemble de capteurs de profondeur de champ. 

CNRS : 

En direct des labos

Une étude réalisée sur le singe et publiée dans BMC Evolutionary Biology vient de montrer que le répertoire vocal, bien que génétiquement déterminé chez une espèce, s’affine progressivement avec l’expérience de l’individu au sein d’un groupe social. Ce résultat, déjà admis pour l’oiseau depuis plusieurs décennies, conforte ici l’idée selon laquelle l’Homme aurait hérité de ses ancêtres primates la capacité à imiter la voix de ses proches.

L’amphioxus possède un plan d'organisation similaire à celui des vertébrés, mais il en est relativement éloigné dans l'arbre évolutif. Des chercheurs du laboratoire Biologie intégrative des organismes marins (BIOM, CNRS/Université Pierre et Marie Curie) ont récemment conclu dans PNAS, que le petit animal partage aussi avec les vertébrés son mode de régénération. Il devient alors un modèle précieux dans la compréhension des mécanismes ancestraux de la régénération.

La formation des cils, retrouvés à la surface des cellules, est régulée par la huntingtine. Lorsque cette protéine est absente ou anormale, comme c’est le cas chez les patients atteints de la maladie de Huntington, le mécanisme de la ciliogénèse est grandement perturbé. C’est ce que vient de prouver une équipe du laboratoire Signalisation, neurobiologie et cancer (SNC, CNRS/Institut Curie/Inserm). Cette étude, réalisée en association avec d’autres chercheurs, a été publiée dans la revue Journal of clinical investigation.

Grâce à des analyses de protéo-métabolomique, des scientifiques du laboratoire de Génétique moléculaire, génomique et microbiologie (GMGM, CNRS/Université de Strasbourg), de l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC, CNRS/Université de Strasbourg) et de l’institut de biologie des plantes (IBP, CNRS/Université Paris-Sud) ont pu démontrer que le bioindicateur des drainages miniers acides, Euglena mutabilis, secrète dans l’environnement de nombreux métabolites riches en carbone et en azote. Ces travaux ont été publiés dans The ISME Journal.

Communiqués de presse

Paris, 17 janvier 2012
Après 30 mois de fonctionnement exemplaire, l'instrument haute fréquence du satellite Planck de l'Agence Spatiale Européenne est éteint. Pendant près de 1000 jours, ses détecteurs ont été les objets les plus froids de l'Univers extraterrestre, avec une durée de vie finale deux fois plus longue que prévue. La mission Planck voit une très forte participation de laboratoires français rattachés au CNRS et au CEA, soutenus par le CNES.

Paris, 17 janvier 2012
Pour la première fois, une équipe de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC, Université de Strasbourg/CNRS/Inserm) a réussi à photographier en entier, en 3D et à haute résolution (1), une petite molécule vitale, enfermée au cœur de nos cellules : le récepteur de la vitamine D (VDR). Publiée le 18 janvier 2012 dans la revue The EMBO Journal, cette étude apporte des informations clefs sur la structure 3D et le mécanisme d'action du récepteur au niveau moléculaire. Ces données sont cruciales pour la recherche pharmaceutique, le VDR étant impliqué dans de nombreuses maladies, comme les cancers, le rachitisme et le diabète de type 1.


IST : 

by URFIST de Rennes on Apr 14, 2011
12,213views
Support du stage de l’URFIST de Rennes "Connaître les moteurs de recherche scientifique", du 29 mars 2011, mis à jour le 4 octobre 2011.


17 janvier 2012 Michel Vajou La dépêche du GFII
L’information : Springer, N°2 mondial de l’édition scientifique vient d’annoncer le lancement du service SpringerPlus une « revue scientifique » en ligne, multidisciplinaire, en open access. Si les contenus de SpringerPlus seront bien « peer reviewed », cette validation par les pairs se limitera à l’examen de la solidité scientifique des travaux et de l’intérêt des résultats rapportés dans l’article. Il n’y aura pas de révision du projet d’article au cours du process de peer reviewing. Le laps de temps entre la soumission d’un article et sa publication sera réduit au minimum. SpringerPlus, au-delà des articles scientifiques proprement dits, acceptera la publication de séquences audiovisuelles, de jeux de données (data sets) commentées, soit comme des objets autonomes, soit comme complément d’un article scientifique. Il n’y aura pas de limitation de la longueur des articles ni du nombre d’illustrations. De plus SpringerPlus publiera des articles rendant compte de recherches « négatives » (démontrant qu’il n’y a pas de corrélation entre deux phénomènes). Springer n’est pas le premier ou le seul éditeur à lancer un « megajournal » (ce que l’on traduira par « mégarevue ») : Bloomsbury Qatar Foundation Journals (BQFJ) (1) a lancé en décembre dernier QScience Connect dont les caractéristiques sont très similaires à celles de SpringerPlus : absolue multidisciplinarité ; peer reviewing ne se fixant pas d’objectifs a priori de taux de sélection et vérifiant simplement des critères de qualité. Cette émergence de « megajournals » s’explique par la forte croissance du nombre de publications scientifiques au plan mondial, qui ne peuvent plus être accueillies dans les revues sur abonnement. Cette évolution de la publication scientifique « peer reviewed », qui mise d’emblée sur un modèle économique d’open access, marque une véritable rupture par rapport aux critères classiques de la publication scientifique.
L’analyse de la Dépêche : lors d’une passionnante présentation aux investisseurs (2) le 6 décembre dernier, Elsevier (filiale du groupe Reed Elsevier et N°1 mondial de l’édition scientifique), fournissait des statistiques utiles sur l’évolution des volumes de publications scientifiques. Selon Elsevier, il se publiait mondialement en 1996 environ 1 million d’articles scientifiques, 1,9 millions en 2010 ; les projections à 2015 se situent à 2,9 millions d’articles. A cette échéance la part relative cumulée de l’output mondial de la publication scientifique de quatre pays émergents (Chine, Inde, Brésil, Corée-du-Sud) sera de 35% (contre environ 20% aujourd’hui). Le taux de croissance du nombre d’articles publiés sur le période 2010-2015 est estimé à 20%/an pour la Chine, 11% pour l’Inde, 13% pour le Brésil, 12% pour la Corée-du-Sud contre 4% l’an pour les pays d’Europe occidentale et les Etats-Unis. Plus intéressant encore, entre 2006 et 2011, le nombre d’articles soumis annuellement aux comités éditoriaux des revues Elsevier (3) est passé de 430 à 700 000, soit une croissance annuelle moyenne de 10,3%. Alors que le nombre d’articles publiés passait dans le même temps de 200 à 240 000, soit une augmentation annuelle moyenne de « seulement » 3,5%. Elsevier rejette 2 articles sur 3 qui lui sont soumis. 
Remédier au « malthusianisme » de la publication sur abonnement
Ces chiffres illustrent le phénomène de « lost science » c'est-à-dire le fait que nombre de recherches scientifiques ne trouvent pas de débouché éditorial dans le système actuel de publication de revues scientifiques sur abonnement. Ce phénomène, qui a toujours existé, a cependant tendance à s’accroître en raison de l’écart grandissant entre nombre d’articles soumis aux éditeurs et nombre d’articles publiés. Les coûts d’une revue suivant le modèle économique de « toll access » sont entre autres corrélés au nombre d’articles scientifiques qu’elle publie (plus exactement au nombre de pages publiées annuellement). Les tarifs d’abonnement aux revues scientifiques, qui augmentent déjà de 4% l’an depuis au moins une décennie (ce qui a été est l’un des moteurs initiaux de l’émergence d’un débat sur l’open access) ne peuvent progresser plus. D’où une sélectivité croissante, qui a elle-même ses coûts : le ratio entre nombre d’articles soumis (et examinés dans le cadre du peer-reviewing) et nombre d’articles publiés est lui-même un élément de la structure de coûts. Pour les éditeurs, la captation de cette masse croissante d’articles scientifiques qui ne trouvent pas leur place dans les revues existantes est un enjeu stratégique. Il est structurellement difficile d’accueillir dans l’espace rare des revues sur abonnement (qui misent sur une valeur ajoutée de sélectivité) la production scientifique des pays émergents sans diminuer d’autant la visibilité des recherches émanant des économies occidentales. Ce qui serait inacceptable puisque les chercheurs de ces pays occidentaux constituent encore le gros des bases d’abonnés. Or cette captation de la production scientifique des pays émergents est pour les éditeurs la clé de réserves de croissances importantes. Les « mégarevues » tel SpringerPlus ou QScience Connect sont créées pour sortir de cette impasse. D’où leurs caractéristiques fondamentales. Elles obéissent au modèle économique d’open access parce qu’il est plus facile de créer un lectorat dans le cadre de ce modèle que dans celui du toll access (constituer une base d’abonnés est long et coûteux). Surtout dans le modèle économique de l’open access le nombre d’article publiés n’impacte pas la rentabilité puisque ce qui est facturé est un « droit de publication » par article. En poussant le raisonnement à l’extrême l’éditeur aurait intérêt à publier le plus grand nombre d’articles soumis pour publication pour doper son chiffre d’affaires. Cette tentation sera contenue par le fait que pour que la notoriété d’une mégarevue s’impose, celle-ci devra répondre à des critères de qualité. 
L’émergence d’un peer-reviewing « light »
C’est pourquoi sans renoncer au modèle du « peer reviewing » (qui pourtant est difficile à mettre en place pour une revue largement multidisciplinaire), on passe à un modèle moins sélectif de peer reviewing « light ». Ce que les promoteurs de QScience Connect illustrent dans leur communiqué : “En mettant moins l’accent sur l’intérêt perçu par le reviewer, nous laissons à nos lecteurs le soin de déterminer, à partir des volumes de consultation et le nombre d’articles citants, quels sont les articles qui sont pour eux intéressants ». Enfin ces « megajournals» ont vocation à être multidisciplinaires (tout en coexistant, comme c’est le cas pour SpringerOpen ou pour QScience, avec des revues en libre accès plus pointues) puisque justement leur objectif est de « ratisser large ». Pour parodier une citation d’Andy Warhol indiquant que dans les sociétés de communication modernes tout individu aura droit dans sa vie à 5 minutes de célébrité médiatique, on peut dire que tout chercheur, dans ce nouveau modèle éditorial, aura son heure, sinon de célébrité, du moins de visibilité. Ces nouveaux services de sélection et de diffusion d’articles scientifiques que sont les mégarevues sont-ils encore des « périodiques scientifiques » ? La notion même de « périodique » n’est plus pertinente puisque QScience Connect ou SpringerPlus seront alimentés en continu par les reviewers. N’ayant pas d’équivalent imprimé, ces mégarevues s’apparentent plus à des « archives ouvertes » labellisées par un éditeur de renom. L’ancrage disciplinaire qui est souvent un élément essentiel de l’identité des revues disparaît. Il existe certes de très grandes revues scientifiques multidisciplinaires : Nature, Science qui sont les plus sélectives, et aussi les plus chères. Tout l’enjeu pour Springer et les éditeurs qui suivront cette voie sera de développer pour leur « mégarevue » une notoriété suffisante pour s’imposer dans le paysage déjà chargé de la publication scientifique. C’est un pari qui est loin d’être gagné.
(1) Bloomsbury Qatar Foundation Journals a été fondée en 1995 grâce à un financement de l’émir du Quatar. BQFJ qui a un statut de fondation sans but lucratif reste financé par des fonds quatari et publie déjà 8 revues scientifiques en Open Access (en sciences de l’information, en bibliothéconomie, sur les énergies renouvelables, les sciences de l’éducation, sciences biomédicales, etc.). BQFJ indique dans son communiqué que 2012 verra le lancement de « nombreuses revues » librement accessibles sur la base des dispositions des Creative Commons 3.0. Le tout est accessible sur la plateforme QScience.com, dont l’originalité est de disposer d’une interface en anglais et d’une autre en langue arabe. La nouvelle « revue » QScience Connect, qui n’aura pas d’équivalent imprimé sera disponible sur QScience.com. Par ailleurs QScience Connect sera un service multidisciplinaire.
(2) Accessible à la rubrique « Investors relations » du site Elsevier.com.
(3) qui comptent 7000 « editors », 70 000 membres de comité scientifique de revues, et 500 000 « peer reviewers »

17 janvier 2012 Michel Vajou Info GFII 
Thomson Reuters vient d’annoncer le rachat au Canada de l’éditeur Dr Tax qui fournit des logiciels de calcul de l’impôt sur le revenu des entreprises comme des particuliers. Fondé il y a 25 ans à Montréal, Dr Tax est l’éditeur du logiciel DT Max, un outil utilisé par 3000 cabinets comptables. Mais Dr Tax, au travers des applications UFile et ImpôtExpert sert aussi le grand public. Thomson Reuters connait bien le Canada, puisque Thomson Publishing était avant sa fusion avec Reuters, une société anglo-canadienne cotée à la bourse de Toronto. C’est pourtant la première fois que Thomson Reuters disposera d’une offre pour les professions comptables canadiennes. Thomson Reuters, au travers de sa division « Tax & Accounting », a une importante activité de bases d’information et de logiciels spécialisés pour les professions fiscales et comptables. Ce qui retient l’attention dans cette acquisition dont le montant n’a pas été communiqué est le double positionnement B-to-B/B-to-C de Dr Tax. Le potentiel de services en ligne spécialisés pour les particuliers pourrait-il à nouveau intéresser un grand éditeur professionnel ? Il semble que ce soit plutôt le souhait d’enter sur le marché canadien qui a motivé cette acquisition.

16 janvier 2012 Info GFII
London, January 4, 2012 – The Lancet, the world's leading independent general medical journal, today announced its first app for iPad is now available on the App Store. The Lancet App is an innovative article-based navigation app that makes it easier for healthcare professionals (HCPs) to find the information they need quickly and efficiently from the convenience of their iPad.
“In this new mobile and tablet age, you have to think about how a doctor seeks and uses the information they need,” explains Scott Virkler, SVP e-Products Global Medical Research, Elsevier Health Sciences. “iPad gave us the opportunity to rewrite the rules according to the needs of our readers and provide them a convenient solution. With this article-based navigation app, we’ve created an entirely new model that responds to our readers’ need to get to the articles they want, when they want."
The app gives subscribers convenient access to the latest articles published in The Lancet, The Lancet Oncology, The Lancet Neurology and The Lancet Infectious Diseases. Articles are sent to users and categorized by topic for an easy, at-a-glance overview. Users can annotate articles, share them with colleagues and create alerts and bookmark favorites. They can also search the journal database from the app and download articles for immediate or future use, either on or offline. 
The Lancet App is one of many apps Elsevier is developing for healthcare professionals. “We have an extensive, robust mobile app development program,” added Virkler. “Healthcare professionals are on the leading edge of this exciting new publishing medium."
The Lancet App is available for free from the App Store on iPad or at www.itunes.com/appstore. Selected content is available for all viewers. Subscribers to The Lancent have access to all published content.

16 janvier 2012 Par Frédéric Clavert Zotero francophone
Comme décrit dans le retour d’expérience fraîchement publié dans la revue électronique suisse en science de l’information (http://www.ressi.ch/num12/article_079), Laure Mellifluo, Michel Hardegger et Raphaël Grolimund ont travaillé à créer un style fondé sur la norme ISO 690. Un style existait déjà mais était très incomplet.
Le style est disponible en français et en anglais et aux formats auteur-date et numérique.
Notons que ce style permet de créer une bibliographie commentée, chose rare parmi les nombreux styles proposés pour Zotero.

lundi 16 janvier 2012 INIST-CNRS
Comme l’an passé, il est nécessaire de réinscrire l’ensemble des ayants droit aux portails CNRS d’information pour respecter les clauses contractuelles qui nous lient aux éditeurs en modifiant les codes d’accès aux ressources.
Les anciens codes d’accès à BiblioSHS seront définitivement coupés le 06/02/2012.
Aussi, afin de permettre la continuité d’accès pour votre unité en 2012 et obtenir un nouveau code d’accès, il est nécessaire d’enregistrer à nouveau votre unité via le formulaire qui se trouve à l’adresse suivante : http://biblioshs.inist.fr/spip.php?article2
Les réinscriptions se font manuellement et l’obtention d’un nouveau code peut prendre quelques jours.
Rappel : Sont ayants droit les unités CNRS dépendant de l’institut des sciences humaines et sociales (INSHS). Un code confidentiel est attribué à chaque unité ayant droit. Il est valable pour les chercheurs CNRS, chercheurs non CNRS, doctorants et post-doctorants de l’unité.


BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES :

17 janvier 2012 Ruth.Martinez Info GFII 
Une analyse par Calimaq de l'amendement proposé par Hervé Gaymard supprimant la possibilité d’exploitation gratuite au bout de 10 ans des titres pour lesquels aucun titulaire de droits, autre que l’éditeur de l’ouvrage papier, n’aura pu être retrouvé par la société de gestion collective qui sera instituée pour gérer les droits sur les livres indisponibles. Cette disposition figure dans la proposition de loi sur l’exploitation des livres du 20ème siècle, voté par le Sénat en première lecture en décembre. 


VEILLE, INTELLIGENCE ECONOMIQUE : 

Veille technologique internationale

Bulletins Electroniques - Canada 396 16/01/2012
Astronomie
Ecologie
Infectiologie
Médecine et vieillissement
Neurologie
Photovoltaïque
Physique quantique

le 16 janvier 2012 Sophie Her et Jean-Luc Traineau Intelligence économique en quelques clics
Ce 11 janvier 2012, Olivier Buquen, Délégué Interministériel chargé de l’Intelligence Economique a remis à Eric Besson, Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie Numérique un rapport intitulé “Les stratégies d’influence de la France dans le domaine de la normalisation internationale”.
Rédigé avec un groupe d’experts issus du secteur privé et du secteur public, ce rapport rappelle que la normalisation contribue à 0,80% du PIB avec ses 15 milliards annuels de facturation. Cette tendance à la hausse s’expliquerait par :
le développement accéléré de la normalisation internationale;
la participations d’enceintes informelles au processus de normalisation;
la participation de plus en plus active de pays émergents.
D’après ce rapport, la France interviendrait sur le marché de façon relativement efficace grâce à un dispositif constitué de mesures, telles que le crédit d’impôt normalisation ou des subventions (depuis 2007 une quarantaine de projets a été soutenue pour un montant de 6,5 millions d’euros) et d’acteurs tels que l’AFNOR, des comités stratégiques dans chaque secteur d’activité ou des experts de l’administration française. Elle occuperait ainsi la 2ème place dans les instances européennes et la 3ème place au niveau mondial.

PÔLES de COMPÉTITIVITÉ, PÔLES d'EXCELLENCE :

17 janvier 2012 
Check Pôles de compétitivité by sutton: Pôle de Compétitivité Matériaux - Le Pôle // Pôle de compétitivité chimie, environnement, développement durable ...


COLLOQUES, MANIFESTATIONS, FORMATIONS, COMMUNIQUÉS :

2ème journée d’étude
« La reconnaissance de l’écrivain à l’épreuve de la célébrité » : logiques professionnelles
Laboratoire Communication et politique (CNRS)
Groupe de Recherche sur la presse magazine (Centre d’Histoire de Sciences-Po)
Mardi 17 janvier 2012, 9h30-16h45
Centre d’Histoire de Sciences-Po
Salle de réunion du 1er étage
56 rue Jacob, 75006 Paris
Manifestation ouverte à tous


Mardi 24 janvier 2012, 12h30 à 14h30, MSCI
Page publiée le 16 janvier 2012
Cette séance du Séminaire de l’ISCC est consacrée à l’évaluation des structures, avec la participation de Jean-François Dhainaut et Rémy Mosseri.
Sommaire : 
Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC) 
20 rue Berbier-du-Mets, Paris 13e 
Métro 7, Les Gobelins

L’ADBS est partenaire du 11ème Forum européen IES 2012 qui se tiendra à Lille du 10 au 12 octobre 2012. Au programme, des sessions plénières et des ateliers thématiques. Les auteurs désirant faire acte de candidature sont priés d’envoyer leur proposition de communication avant le 16 avril 2012.
Le Forum IES est organisé depuis 20 ans par la Commission Information pour l'Entreprise (CIpE) de 3AF, Association Aéronautique Astronautique de France.
Créée en 1984, la CIpE est un réseau de professionnels dont les métiers sont liés à l'Intelligence Économique : veille, analyse, documentation, propriété intellectuelle, prospective, stratégie, etc.
Ses membres sont issus des principaux secteurs de l'industrie et des services.
La CIpE est un lieu de « formation permanente » qui permet à ses membres de partager leurs expériences opérationnelles lors de réunions plénières et de groupes de travail.
IES2012 réunira un panel d'acteurs : professionnels, chefs d'entreprises, experts, institutionnels, universitaires... de tout secteur d'activité et concernés par les domaines suivants :
Veille / Intelligence Économique / Analyse
Innovation / Prospective / Propriété Intellectuelle
Stratégie / Marketing / Business Development
Communication / Lobbying
Sûreté / Sécurité

"Des technologies, au service de notre mobilité, permettent à nos environnements de travail de nous accompagner dans notre quotidien. Des outils nomades de plus en plus séduisants et de plus en plus fonctionnels sont proposés sur le marché
On ne peut imaginer que le monde universitaire ne soit pas impliqué dans ce mouvement des usages. Ils nous permettent aujourd'hui d'étudier partout et tout le temps. L'université sort de ses murs, pour en faire quoi ?
C'est dans ce contexte socio-technologique que les Journées Numériques (JNUM 2012), organisées par l'Université Paris Descartes aborderont les questions soulevées par le mobile-learning."
Un des quatre thèmes retenus concerne la documentation :
Thème 1 : Les outils mobiles et les accès aux ressources documentaires
Un appel à communication est possible jusqu'à la fin du mois de janvier 
Voir le site des journées numériques 2012 : http://jnum12.parisdescartes.fr/accueil
Dates : 28 et 29 mars 2012 Paris

09/02/2012 Nancy CCI
Le durcissement de la concurrence conduit parfois les entreprises à pénétrer le champ obscur de la manipulation de l'information. Désormais, pour certains acteurs particulièrement agressifs, l'objectif prioritaire n'est plus de satisfaire les besoins du marché, mais de détruire psychologiquement les offres et la réputation de concurrents dans l'esprit des clients. Ces méthodes offensives s'inspirent largement de savoirs provenant du monde des opérations clandestines, même si la filiation avec ceux-ci
est rarement évoquée.
La CCI de Meurthe et Moselle souhaite sensibiliser les entreprises de Meurthe-et-Moselle sur ces pratiques offensives.
A ce titre, elle organise une conférence-débat
jeudi 9 février 2012 à 17 h à la CCI de Meurthe et Moselle - 53 rue Stanislas à Nancy
Espionnage ou intelligence économique ? où est la limite ?
Les nouvelles pratiques agressives de la compétition économique
directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignements (CF2R.)


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