NTIC :
Le Web prend ses quartiers à l'Inria
Par : Christophe Laganele 22 septembre 2011
Le W3C ouvre un bureau à Paris. Il s'installe dans les bureaux de l'Inria, organisme historique de la gestion du '.fr' et des nouvelles technologies de l'information plus généralement.
Le W3C, World Wide Web Consortium, est l’organisation chargée de définir les standards du Web. Sa représentativité mondiale est donc importante pour ne pas dire stratégique. Pourtant, le W3C ne disposait d’aucune instance physique en France. Du moins jusqu’à aujourd’hui, jeudi 22 septembre, où l’association inaugure son bureau français. Une inauguration synchronisée avec l’Open World Forum. L’open source est en effet à l’origine de la plupart des outils et standards du web et de l’Internet.
Apple offre plus de 9000 iPad à pour l'éducation dans des écoles défavorisées (US)
Jeu 22 Sep 2011
Source en eng
Apple, bien conscient de cela ne se contente pas de promouvoir l'iPad dans le milieu éducatif notamment par des programmes de vente d'applis en groupe, mais a récemment fait don de plus de 9000 iPad (le nombre total n'a pas été communiqué) à des enseignants participant à un programme dans des milieux défavorisés (programme "Teach for America").
Un email accompagnait l'envoi : "“What could an iPad do for your classroom and your students? Well, we’re asking you to help us answer this question.” ou "Que peut faire l'iPad pour vos étudiants ? On vous demande de nous aider à répondre à cette question".
Même si les iPad ne feront pas de miracle, l'un des enseignants a déjà trouvé un moyen de motiver ses élèves à terminer ses exercices, ceux-ci gagnent en effet le droit d'utiliser l'iPad lorsqu'ils ont fini !
4G : les fréquences de Free, Orange, Bouygues et SFR dévoilées
Et Free remporte le maximum
La nouvelle est toute fraîche : les résultats de la procédure d’attribution des licences 4G dans la bande 2,6 GHz sont déjà connus. Et les quatre opérateurs s’étant présentés ont tous obtenu des fréquences. Free Mobile et Orange ont été les sociétés à miser le plus et ont donc récolté plus de fréquences que SFR et Bouygues Télécom.
Les Etats-Unis et l'Europe négocient sur le contrôle de la racine d'Internet
LEMONDE.FR 22.09.11
La "racine" d'Internet ne pèse, littéralement, que quelques mégaoctets. Pourtant, ce fichier, qui recense l'ensemble des noms de domaine de premier niveau, comme le .com, ou les suffixes des différents pays, tel le .fr, dans les adresses Web, est au cœur de la Toile.
Enjeu stratégique pour la vie numérique, la racine l'est aussi d'un point de vue géopolitique.
SCIENCES et SOCIÉTÉ :
Crédit Impôt Recherche : le Syntec Numérique donne de la voix
Le 22 septembre 2011 par Jean-François Preveraud
Le Syntec Numérique rappelle l’importance du mécanisme du Crédit Impôt Recherche pour les entreprises et demande une prise en compte des évolutions du numérique dans la définition des opérations de R&D éligibles au CIR.
Amazon s'invite dans les bibliothèques
Jeu 22 Sep 2011 à 15:56 depuis Archimag par Bruno Texier
Les 11 000 bibliothèques américaines qui ont passé un accord avec Amazon proposent désormais à leurs usagers d'emprunter des livres numériques.
La sous-traitance nucléaire explose
jeudi 22 septembre 2011 ovni.fr
En début de semaine, EDF jouait les bons élèves en transmettant à l’Autorité pour la Sûreté Nucléaire (ASN) des conclusions très rassurantes à propos de la filière nucléaire française. Pas de chance, cette remise de copie intervient quelques jours après un accident survenu à Marcoule dans le Gard, au Centre de traitement et de conditionnement de déchets de faible activité (Centraco). Sur ce site géré par le groupe EDF, le 12 septembre, l’explosion d’un four d’incinération a tué une personne et en a blessé quatre autres.
Quand votre box internet devient le coeur de votre domotique
Jeu 22 Sep 2011 à 17:49 depuis Presse-Citron par Alexandre Richard
Placer son domicile sous surveillance à l'aide d'une caméra accessible depuis Internet, être alerté par SMS en cas d'intrusion, lors d'un départ d'incendie ou d'une fuite de gaz, commander les équipements électriques de son logement à distance avec un smartphone ou bien contrôler avec précision sa consommation énergétique depuis son bureau, c'est désormais possible... Avec le boîtier ZiBASE, maîtrisez le don d’ubiquité !
CNRS :
La médaille d'or 2011 du CNRS au biologiste Jules Hoffmann
Sciences et techniques jeudi 22 septembre 2011
La médaille d'or du CNRS, l'une des plus prestigieuses distinctions scientifiques françaises, a été décernée jeudi au biologiste Jules Hoffmann, pour ses travaux sur les défenses immunitaires des insectes qui ont apporté un nouvel éclairage sur celles de l'homme.
Première traversée en solitaire d'un électron dans un métal
Paris, 21 septembre 2011
Quiconque chercherait à traquer un électron dans un métal serait bien en peine : les électrons sont non seulement des particules indiscernables les unes des autres, mais ils ont tendance à se déplacer en groupe dans les métaux. Pourtant, c'est bien la traversée solitaire d'un électron dans un tel matériau qu'ont réussi à observer et à maîtriser des physiciens de l'Institut Néel (CNRS) à Grenoble.
IST :
Dépêche n°155294
Paris, Mercredi 21 septembre 2011, 15:13:39
Paris, Mercredi 21 septembre 2011, 15:13:39
IST : premier accord de licence nationale signé entre l'Abes et Springer
Le premier accord pour une
licence nationale autour de ressources numériques en IST (information
scientifique et technique) est signé depuis le 11 juillet dernier avec
l'éditeur Springer, indique l'Abes (Agence bibliographique de
l'enseignement supérieur) lundi 19 septembre 2011. L'agence précise
qu'elle est mandatée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de
la Recherche pour « piloter la négociation et l'acquisition d'une liste
de ressources en s'appuyant sur les expertises du consortium Couperin,
du CNRS
et des autres acteurs de l'IST ». Le ministère a en effet mis en oeuvre
« un dispositif de coordination des acquisitions numériques » dans le
cadre de l'infrastructure « bibliothèque scientifique numérique ».
L'accord signé entre Springer et l'Abes prévoit un accès aux « articles de 1 000 revues électroniques antérieurs à 1996 (35 000 volumes, 22,3 millions de pages) et à plus de 8 500 livres électroniques antérieurs à 2004 (2,94 millions de pages) ». Tous les établissements publics ou privés « ayant des missions d'enseignement supérieur ou de recherche (universités, grandes écoles, organismes de recherche…) » peuvent en bénéficier, ainsi que les bibliothèques publiques dont la bibliothèque nationale de France et la bibliothèque publique d'information. Le service sera disponible à tous d'ici la fin de l'année, via le site internet de Springer (www.springerlink.com). L'Abes souligne que 57 universités, 7 établissements publics à caractère scientifique et technologique, 7 établissement publics à caractère industriel et commercial, 12 centres hospitaliers universitaires et 18 écoles d'ingénieurs y ont d'ores et déjà accès.
ACCORD AVEC CLASSIQUES GARNIER NUMÉRIQUE
L'Abes ajoute qu'un deuxième accord avec Classiques Garnier numérique « est en cours de finalisation » afin d'acquérir le « grand corpus des dictionnaires de la langue française du IXe au XXe siècle ». Ce corpus « réunit les 24 dictionnaires les plus importants consacrés à la langue française, soit près de 200 000 pages, représentant une base de données d'une richesse exceptionnelle contenant 900 000 entrées et leurs définitions ».
Les modalités pratiques d'accès à l'offre négociée sont détaillées par l'Abes sur son site internet (http://fil.abes.fr/2011/09/19/licences-nationales-modalites-techniques). L'agence estime que le principe des licences nationales présente « deux avantages majeurs, par son périmètre et sa tarification ». Elles sont directement financées par le ministère, ce qui permet « non seulement des économies d'échelle, mais aussi un glissement stratégique du rapport de forces avec des distributeurs en position d'oligopole ».
De plus, si « les ressources seront accessibles dans un premier temps sur les plates-formes des éditeurs », le projet Istex soumis au programme d'investissements d'avenir rend possible « leur transfert sur une plate-forme nationale ».
L'accord signé entre Springer et l'Abes prévoit un accès aux « articles de 1 000 revues électroniques antérieurs à 1996 (35 000 volumes, 22,3 millions de pages) et à plus de 8 500 livres électroniques antérieurs à 2004 (2,94 millions de pages) ». Tous les établissements publics ou privés « ayant des missions d'enseignement supérieur ou de recherche (universités, grandes écoles, organismes de recherche…) » peuvent en bénéficier, ainsi que les bibliothèques publiques dont la bibliothèque nationale de France et la bibliothèque publique d'information. Le service sera disponible à tous d'ici la fin de l'année, via le site internet de Springer (www.springerlink.com). L'Abes souligne que 57 universités, 7 établissements publics à caractère scientifique et technologique, 7 établissement publics à caractère industriel et commercial, 12 centres hospitaliers universitaires et 18 écoles d'ingénieurs y ont d'ores et déjà accès.
ACCORD AVEC CLASSIQUES GARNIER NUMÉRIQUE
L'Abes ajoute qu'un deuxième accord avec Classiques Garnier numérique « est en cours de finalisation » afin d'acquérir le « grand corpus des dictionnaires de la langue française du IXe au XXe siècle ». Ce corpus « réunit les 24 dictionnaires les plus importants consacrés à la langue française, soit près de 200 000 pages, représentant une base de données d'une richesse exceptionnelle contenant 900 000 entrées et leurs définitions ».
Les modalités pratiques d'accès à l'offre négociée sont détaillées par l'Abes sur son site internet (http://fil.abes.fr/2011/09/19/licences-nationales-modalites-techniques). L'agence estime que le principe des licences nationales présente « deux avantages majeurs, par son périmètre et sa tarification ». Elles sont directement financées par le ministère, ce qui permet « non seulement des économies d'échelle, mais aussi un glissement stratégique du rapport de forces avec des distributeurs en position d'oligopole ».
De plus, si « les ressources seront accessibles dans un premier temps sur les plates-formes des éditeurs », le projet Istex soumis au programme d'investissements d'avenir rend possible « leur transfert sur une plate-forme nationale ».
Contact :
Abes, Josiane Faita-Hugues, Chargée de communication, 04 67 54 84 48, jfh@abes.fr, www.abes.fr
Abes, Josiane Faita-Hugues, Chargée de communication, 04 67 54 84 48, jfh@abes.fr, www.abes.fr
Dépêche n°155370
Paris, Mercredi 21 septembre 2011, 17:45:38
Évaluation : la section 37
(économie-gestion) du CoNRS révise sa liste de revues. Le Snesup dénonce
une action « en marge de la communauté »
« La section 37 du [Comité national de la recherche scientifique du] CNRS
(économie-gestion) vient d'adopter une nouvelle révision de sa liste
des revues avec neuf voix pour, quatre contre et trois abstentions »,
signale le Snesup
vendredi 16 septembre 2011. Le syndicat dénonce cette « nouvelle liste
de revues élaborée en marge de la communauté ». Il explique que « la
section a ouvert une boîte mail dédiée pendant trois ans pour recueillir
l'avis de la communauté sur sa liste. Cette procédure ne peut être
assimilée à un processus démocratique. » Interrogé par AEF, Philippe
Askenazy, président de la section 37, se dit « étonné » de la remarque.
« Nous avons reçu de très nombreuses contributions à travers cette boîte
mail, dont l'adresse était librement accessible sur le site web
de la section. En outre, nous avons eu une démarche proactive auprès de
la communauté des chercheurs en gestion, qui n'ont que quatre
représentants dans la section alors qu'elle comprend 17 économistes.
Nous nous sommes pour cela appuyés sur les sociétés savantes. Enfin, les
membres de la section – dont deux tiers d'élus – ont fait leur propre
expertise, au vu des milliers d'articles qu'ils lisent pour évaluer 200
chercheurs par an et une centaine de candidats qui se présentent chaque
année aux concours de recrutement du CNRS dans ces disciplines. »
Philippe Askenazy indique que « la nouvelle liste va être rendue publique dans les tout prochains jours ». « Cette liste fait partie des critères de base pour évaluer les travaux des chercheurs du CNRS, ce qui est l'une des missions des sections du Comité national », précise-t-il. Il entre aussi dans les attributions de la section de « rendre un avis sur le soutien financier à accorder aux revues ». « La précédente mandature de la section avait déjà établi une liste, que nous avons choisi de faire évoluer, décision adoptée par un vote majoritaire des membres de la section. De nouvelles revues sont en effet apparues qui n'étaient pas catégorisées, ce qui n'incitait pas les chercheurs à y publier leurs articles. En outre, beaucoup de revues ont changé leur politique éditoriale et il faut tenir compte de l'évolution des disciplines elles-mêmes : certains champs scientifiques ont reculé, tandis que d'autres ont pris de l'importance. C'est notamment le cas de l'économie expérimentale, qui est devenue en quelques années l'un des champs majeurs de la discipline. »
UNE LISTE DÉSORMAIS UTILISÉE EN DEHORS DU CNRS
Au-delà de la méthode choisie pour réviser la liste, le Snesup fait observer que « le rôle de la liste de la section 37, depuis sa première version, a fondamentalement changé ». Elle « structure désormais l'évaluation du travail de la communauté scientifique, individuellement et collectivement, très au-delà de la question du recrutement et de la gestion de la carrière des chercheurs CNRS ». Or, ajoute le syndicat, « cette communauté, dans sa majorité, n'a jamais eu l'occasion de s'exprimer et donc d'orienter le contenu de la liste ». Il fait aussi valoir que « l'évaluation a elle aussi beaucoup changé » et qu' « aujourd'hui, la majorité des membres de cette communauté subit donc les effets, qui peuvent être lourds, d'un outil qui lui est totalement extérieur », ce qui constitue « un déni de démocratie ». C'est la raison pour laquelle « le Snesup, sans méconnaître le travail des membres de la section 37, s'élève contre l'adoption d'une liste de revues dont l'usage est donc désormais structurant pour la communauté des chercheurs et des enseignants-chercheurs sans que les principaux intéressés n'aient été associés à son élaboration ».
Philippe Askenazy reconnaît qu' « en rendant publique sa liste par souci de transparence, la section 37 a permis que toute une série d'acteurs autres que le CNRS s'en emparent, comme le CNU [Conseil national des universités], qui évalue les enseignants-chercheurs, ou l'Aeres [Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur], qui l'utilise pour juger de la qualité des équipes de recherche ». La liste circule aussi « en Belgique et en Suisse ». « Ces acteurs ont repris notre liste de leur propre initiative, et l'usage qu'ils en font n'est pas de notre fait. » Il souligne par ailleurs que « la section 37 est la seule section des sciences humaines et sociales à avoir rendu publique sa liste de revues. Les autres en ont aussi, bien sûr, mais ne les révèlent pas au prétexte que 'de toutes façons, tout le monde sait bien quelles sont les meilleures revues' ! »
PHILIPPE ASKENAZY : « ON SE TROMPE DE CIBLE »
Le président de la section se dit « entièrement d'accord pour que la communauté dans son ensemble s'empare de la question des revues, à condition de ne pas déposséder la section 37 de sa propre liste ». « Je crois que l'on se trompe de cible : il faut effectivement réfléchir globalement aux vrais problèmes que pose l'évaluation des chercheurs et des enseignants-chercheurs, et l'Aeres lance d'ailleurs une réflexion à ce sujet. Mais je ne vois pas au nom de quoi il faudrait crier haro sur une section 37 qui a le souci de se doter de ses propres outils et qui décide de le faire en totale transparence. »
Contacts :
Snesup-FSU, Carmen Alava, relations presse, 01 44 79 96 21, sg@snesup.fr, www.snesup.fr
CoNRS (Comité national de la recherche scientifique), Philippe Askenazy, président de la section 37 (économie-gestion), 01 43 13 62 51, askenazy@pse.ens.fr, https://sites.google.com/site/section37cnrs
Philippe Askenazy indique que « la nouvelle liste va être rendue publique dans les tout prochains jours ». « Cette liste fait partie des critères de base pour évaluer les travaux des chercheurs du CNRS, ce qui est l'une des missions des sections du Comité national », précise-t-il. Il entre aussi dans les attributions de la section de « rendre un avis sur le soutien financier à accorder aux revues ». « La précédente mandature de la section avait déjà établi une liste, que nous avons choisi de faire évoluer, décision adoptée par un vote majoritaire des membres de la section. De nouvelles revues sont en effet apparues qui n'étaient pas catégorisées, ce qui n'incitait pas les chercheurs à y publier leurs articles. En outre, beaucoup de revues ont changé leur politique éditoriale et il faut tenir compte de l'évolution des disciplines elles-mêmes : certains champs scientifiques ont reculé, tandis que d'autres ont pris de l'importance. C'est notamment le cas de l'économie expérimentale, qui est devenue en quelques années l'un des champs majeurs de la discipline. »
UNE LISTE DÉSORMAIS UTILISÉE EN DEHORS DU CNRS
Au-delà de la méthode choisie pour réviser la liste, le Snesup fait observer que « le rôle de la liste de la section 37, depuis sa première version, a fondamentalement changé ». Elle « structure désormais l'évaluation du travail de la communauté scientifique, individuellement et collectivement, très au-delà de la question du recrutement et de la gestion de la carrière des chercheurs CNRS ». Or, ajoute le syndicat, « cette communauté, dans sa majorité, n'a jamais eu l'occasion de s'exprimer et donc d'orienter le contenu de la liste ». Il fait aussi valoir que « l'évaluation a elle aussi beaucoup changé » et qu' « aujourd'hui, la majorité des membres de cette communauté subit donc les effets, qui peuvent être lourds, d'un outil qui lui est totalement extérieur », ce qui constitue « un déni de démocratie ». C'est la raison pour laquelle « le Snesup, sans méconnaître le travail des membres de la section 37, s'élève contre l'adoption d'une liste de revues dont l'usage est donc désormais structurant pour la communauté des chercheurs et des enseignants-chercheurs sans que les principaux intéressés n'aient été associés à son élaboration ».
Philippe Askenazy reconnaît qu' « en rendant publique sa liste par souci de transparence, la section 37 a permis que toute une série d'acteurs autres que le CNRS s'en emparent, comme le CNU [Conseil national des universités], qui évalue les enseignants-chercheurs, ou l'Aeres [Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur], qui l'utilise pour juger de la qualité des équipes de recherche ». La liste circule aussi « en Belgique et en Suisse ». « Ces acteurs ont repris notre liste de leur propre initiative, et l'usage qu'ils en font n'est pas de notre fait. » Il souligne par ailleurs que « la section 37 est la seule section des sciences humaines et sociales à avoir rendu publique sa liste de revues. Les autres en ont aussi, bien sûr, mais ne les révèlent pas au prétexte que 'de toutes façons, tout le monde sait bien quelles sont les meilleures revues' ! »
PHILIPPE ASKENAZY : « ON SE TROMPE DE CIBLE »
Le président de la section se dit « entièrement d'accord pour que la communauté dans son ensemble s'empare de la question des revues, à condition de ne pas déposséder la section 37 de sa propre liste ». « Je crois que l'on se trompe de cible : il faut effectivement réfléchir globalement aux vrais problèmes que pose l'évaluation des chercheurs et des enseignants-chercheurs, et l'Aeres lance d'ailleurs une réflexion à ce sujet. Mais je ne vois pas au nom de quoi il faudrait crier haro sur une section 37 qui a le souci de se doter de ses propres outils et qui décide de le faire en totale transparence. »
Contacts :
Snesup-FSU, Carmen Alava, relations presse, 01 44 79 96 21, sg@snesup.fr, www.snesup.fr
CoNRS (Comité national de la recherche scientifique), Philippe Askenazy, président de la section 37 (économie-gestion), 01 43 13 62 51, askenazy@pse.ens.fr, https://sites.google.com/site/section37cnrs
VEILLE, INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE :
Conclusion de la première édition des Matinées de l'intelligence économique
par Eric BESSON, mercredi 21 septembre 2011
LIRE :
La science de la sagesse
jeudi 22 septembre 2011 - 14:25
Résumé : Une introduction à l'approche scientifique de la sagesse, centrée autour d'une réhabilitation du concept aristotélicien de sagesse.
Titre du livre : Practical wisdom: The right way to do the right thing
Auteur : Barry Schwartz, Kennett Sharpe
Éditeur : Riverhead Books
Date de publication : 30/10/10
N° ISBN : 1594487839
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