NTIC :
Le livre numérique est-t-il en train de révolutionner l’informatique ?
S’il semble aujourd’hui acquis que l’avenir de l’informatique se trouve dans nos smartphones et tablettes, il est bon de rappeler que ce marché n’a pas connu de révolution profonde. Les interfaces tactiles ont certes changé la donne mais beaucoup d’acteurs tentent de reproduire le schéma de l’informatique traditionnelle. Pourtant, le livre numérique augure sans doute un changement encore plus radical.
Orange : un accès simplifié à Internet et aux loisirs numériques... Une offre adaptée aux besoins des seniors
L’opérateur Orange vient d’annoncer la mise en place d’une simplification de l’accès à Internet et aux loisirs numériques pour toutes les personnes souhaitant s’ouvrir aux nouvelles technologies. Incontestablement, une offre adaptée aux besoins des seniors de plus en plus nombreux à surfer sur le web. Pour toujours plus de « silver surfeurs » !
SCIENCES ET SOCIÉTÉ :
Abandonner Hadopi : pas à n’importe quel prix !
Une tribune de Paul Da Silva, ancien président du Parti Pirate français, sur la nouvelle forme de licence globale proposée par Martine Aubry.
Google s’occupe maintenant de vos billets d’avions
Petit nouveau tout droit venu des laboratoires Google : un comparateur de vols. Portant le doux nom de Google Flights, cette (énième) nouvelle fonctionnalité vous permettra de comparer les différentes offres de billets d’avions, et vous simplifiera la vie par la même occasion.
Un webinaire gratuit de SSI dévoilera les résultats d'une nouvelle étude mondiale concernant l'utilisation des technologies actuelles par le grand public, les facteurs qui influent sur leurs décisions vis-à-vis des marques et leurs sources d'information
SHELTON, Connecticut, September 13, 2011 /PRNewswire
- Une étude mondiale de SSI révèle l'impact des nouvelles technologies sur les comportements, les actions et les méthodes de recherche
SSI présentera un nouveau webinaire de formation, Mapping the Hi-Tech Consumer Landscape: Navigating the Opportunities and Obstacles of New Technologies, pour partager les résultats de son étude mondiale sur les nouveaux comportements des consommateurs, les tendances, les prescripteurs, les habitudes d'achat et les comportements en matière d'étude du marché. Programmé pour le 19 octobre de 13h00 à 14h00 (heure de la côte Est), ce webinaire gratuit examinera comment les puissantes avancées technologiques changent la façon dont les individus, que ce soit sur le continent américain, en Europe ou en Asie-Pacifique, prennent des décisions concernant les marques, restent en contact, s'informent, donnent leur avis et passent du temps en ligne.
Comment travailler ailleurs qu'au bureau
Le travail à distance se développe peu à peu en France. Généralement assimilé au travail à domicile, il est devenu nomade et peut se pratiquer depuis des lieux multiples. Des espaces collectifs y sont même consacrés.
Abandonner Hadopi : pas à n’importe quel prix !
Une tribune de Paul Da Silva, ancien président du Parti Pirate français, sur la nouvelle forme de licence globale proposée par Martine Aubry.
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Petit nouveau tout droit venu des laboratoires Google : un comparateur de vols. Portant le doux nom de Google Flights, cette (énième) nouvelle fonctionnalité vous permettra de comparer les différentes offres de billets d’avions, et vous simplifiera la vie par la même occasion.
Un webinaire gratuit de SSI dévoilera les résultats d'une nouvelle étude mondiale concernant l'utilisation des technologies actuelles par le grand public, les facteurs qui influent sur leurs décisions vis-à-vis des marques et leurs sources d'information
SHELTON, Connecticut, September 13, 2011 /PRNewswire
- Une étude mondiale de SSI révèle l'impact des nouvelles technologies sur les comportements, les actions et les méthodes de recherche
SSI présentera un nouveau webinaire de formation, Mapping the Hi-Tech Consumer Landscape: Navigating the Opportunities and Obstacles of New Technologies, pour partager les résultats de son étude mondiale sur les nouveaux comportements des consommateurs, les tendances, les prescripteurs, les habitudes d'achat et les comportements en matière d'étude du marché. Programmé pour le 19 octobre de 13h00 à 14h00 (heure de la côte Est), ce webinaire gratuit examinera comment les puissantes avancées technologiques changent la façon dont les individus, que ce soit sur le continent américain, en Europe ou en Asie-Pacifique, prennent des décisions concernant les marques, restent en contact, s'informent, donnent leur avis et passent du temps en ligne.
Comment travailler ailleurs qu'au bureau
Le travail à distance se développe peu à peu en France. Généralement assimilé au travail à domicile, il est devenu nomade et peut se pratiquer depuis des lieux multiples. Des espaces collectifs y sont même consacrés.
CNRS :
Dépêche n°154910
Paris, Lundi 12 septembre 2011, 17:37:26
Alain Fuchs à AEF : « Afficher les priorités
scientifiques du CNRS ne remet pas en cause le caractère national et ouvert des
concours » Paris, Lundi 12 septembre 2011, 17:37:26
« Tout ceci résulte d'un grand amalgame », déclare vendredi 9 septembre 2011 à
AEF Alain Fuchs, président du CNRS. Il évoque
d'une part le projet de décret révisant les « statuts particuliers du corps des
fonctionnaires » de l'organisme (AEF n°154804),
et d'autre part une motion votée en assemblée générale de directeurs d'unité et
de membres du CoNRS (comité national de la recherche scientifique) demandant à
la direction du CNRS de « revenir » sur les « fléchages thématiques et
géographiques » du recrutement des chercheurs (AEF n°154805).
« Le projet de décret est une vieille histoire datant de 2008 ou 2009 », explique-t-il. « Pour des raisons qui m'échappent, le cheminement de ce projet de décret a été extrêmement lent. Le hasard du calendrier fait qu'il nous revient maintenant pour une nouvelle présentation aux instances du CNRS. Il a été discuté [vendredi] en CTP [comité technique paritaire], et les représentants syndicaux ont choisi de voter contre. »
Alain Fuchs relève aussi que « le ministère a ajouté un élément qui n'était techniquement pas utile, sur la validation par l'Aeres [Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur] des modalités d'évaluation des personnels ». « Cela fait partie des missions de l'agence que de valider ces modalités pour le compte de tous les établissements d'enseignement supérieur et de recherche, il ne sert donc pas à grand chose de le rappeler dans un texte sur le CNRS. »
ÉVITER D'AUDITIONNER TOUS LES CANDIDATS
« Mais je suis d'accord avec le 'toilettage' des modalités de recrutement des chercheurs », poursuit le président. « En particulier, la clause permettant aux jurys de faire une pré-sélection des candidats sur dossiers pour ne pas avoir à les auditionner tous est une bonne mesure. L'Inserm le fait, les universités le font : nous allons pouvoir le faire nous aussi. » Alain Fuchs rappelle que « la pression lors des concours de recrutement est de plus en plus forte, avec un nombre de candidats qui va croissant ». « Quand vous vous retrouvez avec 40, 50 voire 100 candidatures pour un poste, il va de soi que vous ne pouvez pas auditionner tous les candidats. En donnant la possibilité aux jurys qui le souhaitent de faire une pré-sélection sur dossier, cela leur permet de consacrer plus de temps à auditionner les candidats qu'ils jugent les meilleurs. Et malgré ce qui a pu être dit ici ou là, je ne suis pas sûr que tous les présidents de sections soient contre sur le fond. »
« De plus, ce n'est pas obligatoire », souligne Alain Fuchs. « Les jurys sont libres de procéder comme ils le souhaitent, c'est juste une possibilité qui leur est offerte. » Il s'insurge aussi de ce que « certains voient une soi-disant tentative de contrôle des jurys par la direction, sous prétexte que le texte donne la possibilité au jury d'entendre le président du CNRS » : « On est dans la surinterprétation ! Il est écrit noir sur blanc que 'le jury peut entendre le président', cela n'a rien d'une obligation. En réalité, certains jurys sont tout à fait demandeurs d'une telle rencontre, pour pouvoir recueillir des éléments de politique scientifique générale. »
PRIORITÉS SCIENTIFIQUES
Revenant sur le courrier adressé cet été aux directeurs d'unité, « qui n'a rien à voir avec le projet de décret », Alain Fuchs explique : « Nous avons demandé aux directeurs d'unité de faire part de leurs priorités en matière de recrutement scientifique. Nous le faisons tous les ans, il n'y a rien de nouveau à cela. Ce qui est nouveau, par contre, c'est que nous souhaitons effectivement afficher quelles vont être les priorités scientifiques du CNRS. Cela ne remet pas en cause le caractère national et ouvert des concours de recrutement. Il ne s'agit pas de faire du fléchage de postes, mais le CNRS ne veut pas non plus s'interdire d'avoir des priorités scientifiques. » De la même manière, « réfléchir avec nos partenaires universitaires aux profils que nous souhaitons recruter ne peut qu'aider à la complémentarité, voire dans certains cas à inciter les collègues universitaires à rompre avec une tendance à recruter sur des profils trop étroits. »
Le président du CNRS souligne qu' « il sera toujours demandé aux sections du comité national de recruter les meilleurs candidats » et qu' « il y a un vrai avenir pour les recrutements nationaux et internationaux, sachant que ces derniers ont représenté 30 % des recrutements en 2011 ». « Cela étant dit, ne pas toucher au concours n'empêche pas de chercher à améliorer ce qui peut se passer avant et après », indique Alain Fuchs. « Il ne me choque pas que l'on puisse par exemple se poser la question de l'affectation des nouveaux recrutés. Cela ne signifie évidemment pas que nous allons envoyer les gens là où ils n'ont pas envie d'aller. Ces réflexions vont de toute façon se faire en concertation avec les instances compétentes que sont le comité national, le conseil scientifique et les conseils scientifiques d'instituts. »
« Si j'avais vraiment voulu flécher les postes vers les labex [laboratoires d'excellence], comme certains m'en prêtent l'intention, je n'aurais pas pris la peine d'écrire à tous les directeurs d'unité, je n'aurais contacté que les responsables des labex », conclut Alain Fuchs, qui précise que les « aménagements » qu'il souhaite apporter « n'interviendront pas avant 2013 ».
« Le projet de décret est une vieille histoire datant de 2008 ou 2009 », explique-t-il. « Pour des raisons qui m'échappent, le cheminement de ce projet de décret a été extrêmement lent. Le hasard du calendrier fait qu'il nous revient maintenant pour une nouvelle présentation aux instances du CNRS. Il a été discuté [vendredi] en CTP [comité technique paritaire], et les représentants syndicaux ont choisi de voter contre. »
Alain Fuchs relève aussi que « le ministère a ajouté un élément qui n'était techniquement pas utile, sur la validation par l'Aeres [Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur] des modalités d'évaluation des personnels ». « Cela fait partie des missions de l'agence que de valider ces modalités pour le compte de tous les établissements d'enseignement supérieur et de recherche, il ne sert donc pas à grand chose de le rappeler dans un texte sur le CNRS. »
ÉVITER D'AUDITIONNER TOUS LES CANDIDATS
« Mais je suis d'accord avec le 'toilettage' des modalités de recrutement des chercheurs », poursuit le président. « En particulier, la clause permettant aux jurys de faire une pré-sélection des candidats sur dossiers pour ne pas avoir à les auditionner tous est une bonne mesure. L'Inserm le fait, les universités le font : nous allons pouvoir le faire nous aussi. » Alain Fuchs rappelle que « la pression lors des concours de recrutement est de plus en plus forte, avec un nombre de candidats qui va croissant ». « Quand vous vous retrouvez avec 40, 50 voire 100 candidatures pour un poste, il va de soi que vous ne pouvez pas auditionner tous les candidats. En donnant la possibilité aux jurys qui le souhaitent de faire une pré-sélection sur dossier, cela leur permet de consacrer plus de temps à auditionner les candidats qu'ils jugent les meilleurs. Et malgré ce qui a pu être dit ici ou là, je ne suis pas sûr que tous les présidents de sections soient contre sur le fond. »
« De plus, ce n'est pas obligatoire », souligne Alain Fuchs. « Les jurys sont libres de procéder comme ils le souhaitent, c'est juste une possibilité qui leur est offerte. » Il s'insurge aussi de ce que « certains voient une soi-disant tentative de contrôle des jurys par la direction, sous prétexte que le texte donne la possibilité au jury d'entendre le président du CNRS » : « On est dans la surinterprétation ! Il est écrit noir sur blanc que 'le jury peut entendre le président', cela n'a rien d'une obligation. En réalité, certains jurys sont tout à fait demandeurs d'une telle rencontre, pour pouvoir recueillir des éléments de politique scientifique générale. »
PRIORITÉS SCIENTIFIQUES
Revenant sur le courrier adressé cet été aux directeurs d'unité, « qui n'a rien à voir avec le projet de décret », Alain Fuchs explique : « Nous avons demandé aux directeurs d'unité de faire part de leurs priorités en matière de recrutement scientifique. Nous le faisons tous les ans, il n'y a rien de nouveau à cela. Ce qui est nouveau, par contre, c'est que nous souhaitons effectivement afficher quelles vont être les priorités scientifiques du CNRS. Cela ne remet pas en cause le caractère national et ouvert des concours de recrutement. Il ne s'agit pas de faire du fléchage de postes, mais le CNRS ne veut pas non plus s'interdire d'avoir des priorités scientifiques. » De la même manière, « réfléchir avec nos partenaires universitaires aux profils que nous souhaitons recruter ne peut qu'aider à la complémentarité, voire dans certains cas à inciter les collègues universitaires à rompre avec une tendance à recruter sur des profils trop étroits. »
Le président du CNRS souligne qu' « il sera toujours demandé aux sections du comité national de recruter les meilleurs candidats » et qu' « il y a un vrai avenir pour les recrutements nationaux et internationaux, sachant que ces derniers ont représenté 30 % des recrutements en 2011 ». « Cela étant dit, ne pas toucher au concours n'empêche pas de chercher à améliorer ce qui peut se passer avant et après », indique Alain Fuchs. « Il ne me choque pas que l'on puisse par exemple se poser la question de l'affectation des nouveaux recrutés. Cela ne signifie évidemment pas que nous allons envoyer les gens là où ils n'ont pas envie d'aller. Ces réflexions vont de toute façon se faire en concertation avec les instances compétentes que sont le comité national, le conseil scientifique et les conseils scientifiques d'instituts. »
« Si j'avais vraiment voulu flécher les postes vers les labex [laboratoires d'excellence], comme certains m'en prêtent l'intention, je n'aurais pas pris la peine d'écrire à tous les directeurs d'unité, je n'aurais contacté que les responsables des labex », conclut Alain Fuchs, qui précise que les « aménagements » qu'il souhaite apporter « n'interviendront pas avant 2013 ».
Contact : CNRS, Julien Guillaume, Responsable du bureau de
presse, 01 44 96 46 35, julien.guillaume@cnrs-dir.fr
Le MNHN s'est doté d'un équipement de pointe pour la recherche
Des études d’échantillons au grossissement souhaité, dissections virtuelles, accès à l’anatomie interne sans destruction vont désormais être rendus possibles grâce à un nouvel outil dont s’est équipé le Museum national d’Histoire naturelle, à Paris. Un nouveau scanner hautement performant, baptisé AST-RX, va désormais permettre aux chercheurs d’explorer en 3D des échantillons de sciences naturelles ... à la fois pour mieux les étudier et pour optimiser la valorisation et conservation des collections
CST :
Formations - Science, Technologie, Innovation et Service
lundi 12 septembre / libellé : Sciences et société par
- vers une culture générale de meilleure qualité des acteurs
- pour comprendre les évolutions de la recherche en France et en Europe
- vers de nouveaux services socio-éducatifs et socio-scientifiques sur nos territoires
VEILLE, INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE :
DIPHUR: un outil gratuit pour surveiller des sites Web
septembre 13, 2011
Le CRCI des Pays-de-la-Loire propose une fiche bien faite pour ce concurrent de WatchThatPage. Diphur propose plus d’options que le basique WatchThatPage.
Diphur est un outil gratuit permettant de mettre en surveillance
des pages web afin d’être automatiquement alerté par mail des
changements au sein de ces pages.
Il permet notamment :
- de choisir la fréquence de surveillances (tous les jours, tous les mois…)
- d’être alerté uniquement lorsqu’un ou plusieurs mots clés apparaissent sur la page
- d’être alerté quelque soit le changement sur la page
- de sélectionner l’heure d’envoi des mails d’alerte
- de choisir la fréquence de surveillances (tous les jours, tous les mois…)
- d’être alerté uniquement lorsqu’un ou plusieurs mots clés apparaissent sur la page
- d’être alerté quelque soit le changement sur la page
- de sélectionner l’heure d’envoi des mails d’alerte
Diphur: http://www.diphur.com/
LIRE :
Aitia - Regards sur la culture hellénistique au XXIe siècle
Aitia. Regards sur la culture hellénistique au XXIe siècle est une revue internationale électronique. Elle s'intéresse à l'ensemble de la culture hellénistique.Cette revue entend favoriser les approches croisées entre les domaines de la recherche, en particulier la littérature et la philosophie. L'émergence à Athènes et à Rome des grandes écoles et traditions philosophiques de la période ne peut être considérée indépendamment de son contexte culturel. Inversement, on voit une philosophie popularisée prendre une place toujours plus grande dans l'ensemble de la vie culturelle et influencer souvent fortement la production littéraire.
ISSN : En cours d'attribution
Langue : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Grec moderne, Italien
Format : Html, Pdf
Catégorie : 800 Littérature
Langue : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Grec moderne, Italien
Format : Html, Pdf
Catégorie : 800 Littérature
COLLOQUES, MANIFESTATIONS, FORMATIONS, COMMUNIQUÉS, DÉPÊCHES :
Claudine Kazarian
Secrétariat UOH
Tél : +33 (0)3 68 85 65 01
Fax: +33 (0)3 68 85 63 25
Université de Strasbourg
22, rue René Descartes
BP 80010
F - 67084 Strasbourg
Communiqué de presse : Nomination des adjointes du Défenseur des droits
Marie DERAIN, Défenseur des enfants, Adjointe, Vice-présidente du collège chargé de la défense et de la promotion des droits de l'enfant. Marie DERAIN est actuellement en fonction à la Protection Judiciaire de la Jeunesse au Ministère de la Justice. Elle a exercé des responsabilités dans une association d'éducation populaire. Elle a notamment participé au rapport sur la situation des mineurs étrangers isolés en France.
Françoise MOTHES, Adjointe, Vice-présidente du collège chargé de la déontologie dans le domaine de la sécurité. Françoise MOTHES a été avocate au barreau de Paris puis intégrée dans la magistrature où elle a occupé diverses fonctions notamment celle de procureur de la République adjoint au tribunal de grande instance de Créteil, son poste actuel. Elle a également exercé des responsabilités au sein de l'administration pénitentiaire, de la gendarmerie nationale et de la préfecture de police. Elle est diplômée de l'Institut national des hautes études de la sécurité.
Maryvonne LYAZID, Adjointe, Vice-présidente du collège chargé de la lutte contre les discriminations et de la promotion de l'égalité. Maryvonne LYAZID, diplômée de l'Ecole Nationale de la Santé publique et de l'Institut d'Etudes Politiques de Strasbourg, est adjointe au Directeur général de la Fondation Caisse d'Epargne pour la solidarité. Elle était Vice-présidente de la HALDE jusqu'en mars 2011.Le Défenseur des droits préside les collèges qui l'assistent pour l'exercice de ses attributions en matière de défense et promotion des droits de l'enfant, de lutte contre les discriminations et de promotion de l'égalité, ainsi que de déontologie dans le domaine de la sécurité.
Chaque adjoint peut suppléer le Défenseur des droits à la présidence des réunions du collège dont il est le vice-président et le représenter dans son domaine de compétence.
Ces adjointes ne peuvent occuper d'autres fonctions que celles pour lesquelles elles ont été nommées.
Dépêche n°154892
Paris, Lundi 12 septembre 2011, 17:53:29
RGPP : les fonctions support de l'Inserm ont une
« bonne efficience globale », avec des « ratios d'activité parmi les meilleurs »
(IGAENR) Paris, Lundi 12 septembre 2011, 17:53:29
L'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) rend public
le rapport
d'audit de ses fonctions support réalisé par l'IGAENR (Inspection générale de
l'administration de l'éducation nationale et de la recherche), dimanche 11
septembre 2011 (1). Le président de l'institut, André Syrota, en avait dévoilé
et commenté les principales conclusions à AEF le 8 septembre (AEF n°154784).
Au total, « les fonctions support de l'Inserm représentent 929,67 ETP
[équivalents temps plein], auxquels s'ajoutent 252,78 équivalents ETP
externalisés », soit « 11,9 % des ETP globaux » de l'institut, « 14,6 % en
tenant compte de l'externalisation » (AEF n°149710).
« Ces chiffres (…) mettent en évidence une bonne efficience globale des
fonctions support », note le rapport, ajoutant que « ce ratio est le plus
efficient des établissements audités ». Autrement dit, « en valeur relative,
c'est l'établissement qui consacre (…) le moins de moyens au fonctionnement de
ses fonctions support ». L'Inra y consacre
14,8 % de ses ressources humaines, le CNRS 15,2 %,
l'Inria
19,6 % et le Cirad
22,2 %, précise l'IGAENR. « Il semble (…) qu'un effet de taille puisse expliquer
les différences entre établissements dans la part des ETP qu'ils consacrent à
leurs fonctions support », nuance-t-elle.
De la même manière, l'inspection relève que « les ratios d'activité des fonctions support de l'Inserm sont parmi les meilleurs des établissements audités » et qu'ils « sont comparables à ceux de la moyenne des universités en matière financière et de gestion des ressources humaines ». L'indicateur de comparaison est « le budget exécuté de l'Inserm par ETP », qui s'établit à 953 000 euros, « contre 755 000 euros pour la médiane des universités ». Cependant, « les ratios d'activité des cinq principales fonctions support des délégations régionales sont variables » et « l'analyse de ces différences met en évidence l'existence potentielle de marges de manoeuvre ». L'IGAENR suggère à l'Inserm de « construire des scénarios d'optimisation fonction par fonction ».
70 MILLIONS D'EUROS PAR AN
Les fonctions support représentent 70 millions d'euros annuels à l'Inserm, soit 9,74 % de son budget. Ce ratio « est un des plus faibles parmi les établissements audités », note l'inspection générale, qui pense que « cette différence tient vraisemblablement à un mode d'évaluation légèrement différent et à un poids du coût de l'immobilier qui n'est pas le même ». Par comparaison, l'Inria consacre 31,5 millions d'euros annuels à ses fonctions support (14 % de son budget), l'Inra 101,5 millions d'euros (13 %), le Cirad 19 millions d'euros (9,53 %) et le CNRS 338 millions d'euros (10,4 %).
À l'Inserm, les quatre premières fonctions support par l'importance de leurs effectifs sont la finance (30,2 %), la gestion des ressources humaines (20,9 %), le patrimoine (20,1 %) et les systèmes d'information (13,2 %). Viennent ensuite les services généraux (4 %), la restauration (3,8 %), les achats (2,6 %), le secrétariat de direction et la communication (à égalité avec 2,3 %) et la fonction juridique (0,6 %).
Voici les principales recommandations du rapport d'audit :
GOUVERNANCE. L'IGAENR considère que « l'Inserm dispose d'une bonne vue d'ensemble des moyens qu'il consacre à ses fonctions support ». En revanche, « les instruments et les modalités de gouvernance des fonctions support sont efficaces mais ne sont pas suffisamment formalisés ». Elle relève l'absence d'un « schéma directeur pluriannuel d'amélioration de la gestion », note que « la pratique des lettres de mission est peu répandue » et que « la réalisation d'objectifs liés à l'optimisation des fonctions support n'est pas explicitement reconnue dans le dispositif indemnitaire des cadres ». Le rapport invite l'Inserm à « renforcer le pilotage des services déconcentrés via une structure dédiée auprès du directeur général délégué », ainsi qu'à « mettre en oeuvre un dispositif contractuel de type contrat objectifs-moyens entre la DGD [direction générale déléguée] et les délégations régionales ».
DÉLÉGATIONS RÉGIONALES. L'Inserm dispose de treize DR (délégations régionales) : cinq en région parisienne et huit en province. L'IGAENR « préconise de maintenir le nombre de délégations régionales en province ». Elle estime par contre que « le périmètre des délégations régionales d'Île-de-France devrait évoluer : à terme, on peut envisager l'existence de deux ou trois délégations régionales en Île-de-France ». Elle « propose, dans un premier temps, de fusionner les DR de Paris 5 et Paris 7 (2) et d'acter ainsi la montée en puissance progressive du PRES Sorbonne Paris Cité ». De même, « les délégations de Paris 11 et Paris 12 pourraient également se rapprocher ». Parallèlement, le rapport recommande de « mutualiser les fonctions support en Île-de-France, que certaines délégations régionales fusionnent ou non ».
RESSOURCES PROPRES. « Les ressources propres de l'Inserm représentent 31 % de ses recettes », observe le rapport. Elles proviennent à 86 % de « l'activité scientifique » et à 14 % de la « gestion courante de l'établissement ». L'inspection souligne qu' « en quatre ans, les ressources propres de l'Inserm ont progressé de 46 %, passant de 163,254 millions d'euros à 238,841 millions d'euros ». Parallèlement, « alors que la masse salariale limitative progressait de 25 % de 2005 à 2010, la masse salariale sur ressources propres augmentait de 400 % », pour atteindre « 1 925 ETP » en 2010, soit « 18,6 % de la masse salariale totale et 25 % des emplois », détaille l'IGAENR, qui en conclut que « la progression des ressources propres génère un accroissement de l'activité GRH spectaculaire ».
« L'Inserm opère un prélèvement de 7 % sur ces ressources propres, dont 2 % de frais de gestion et 5 % pour les frais d'infrastructures », soit un total de 3,033 millions d'euros, « mais ces prélèvements contribuent faiblement au financement du support », indique le rapport. Aussi la mission d'audit préconise-t-elle « un relèvement progressif du taux de prélèvement (…) pour atteindre sur plusieurs années le taux de 9 % ». En outre, l'IGAENR « propose que l'ANR offre la possibilité pour tous les opérateurs de déposer des dossiers établis sur la base d'un coût complet, intégrant le coût de fonctionnement des fonctions support, et que le financement alloué par l'ANR prenne effectivement en compte ce coût complet ».
SYSTÈME D'INFORMATION. La mission d'audit constate que si « l'Inserm connaît l'apport en ressources humaines de ses partenaires dans les UMR communes », il « n'a pas une connaissance exhaustive des moyens budgétaires consacrés par ses partenaires à l'activité [de ses] 435 structures de recherche », dont 307 unités mixtes. Jugeant que « cette situation est préjudiciable au pilotage de ces unités », le rapport « recommande à l'Inserm de compléter son système d'information à travers des dispositifs d'échanges réguliers de données ».
DGG. « Le rythme de diffusion de la délégation globale de gestion est lent mais le concept gagne du terrain », analyse l'inspection. À l'heure actuelle, l'Inserm « a signé des conventions de délégation de gestion avec six universités pour la gestion de 32 UMR ». Selon les rapporteurs, l'Inserm a « un intérêt manifeste » pour la délégation globale de gestion, mais « il se heurte à la réticence actuelle de ses partenaires universitaires pour ce type d'opérations ». Le résultat est que « la délégation globale de gestion ne permet à l'heure actuelle aucun gain d'efficience sur les fonctions support ». L'IGAENR pense que « la relance du processus (…) pourrait faire l'objet d'un plan adapté », « en accord avec le MESR et les universités concernées ». Pour les 211 UMR qui ne comptent que deux tutelles dont l'Inserm, le rapport estime que « la mise en oeuvre de la DGG s'avère plus facile et devrait pouvoir être menée rapidement, au plus tard au 1er janvier 2013 ou 2014 ».
PLATE-FORME. Enfin, le rapport estime que la « plate-forme de services partagés » créée entre l'Inserm et l'université Paris-Diderot « n'en est pas véritablement une ». « Dans les faits, la délégation régionale de l'Inserm n'a pas identifié, au sein de ses services, d'espaces et de personnels dédiés », observe l'inspection, tandis qu' « à ce jour, aucune affectation n'a été réalisée » par l'université Paris-Diderot, qui avait « prévu d'affecter deux emplois, dont un de catégorie A ». « La mission préconise que l'expérimentation d'une véritable plate-forme commune de services partagés soit engagée, afin de permettre à l'Inserm de mesurer les effets réels d'un tel dispositif en termes de coûts et de qualité de service. »
De la même manière, l'inspection relève que « les ratios d'activité des fonctions support de l'Inserm sont parmi les meilleurs des établissements audités » et qu'ils « sont comparables à ceux de la moyenne des universités en matière financière et de gestion des ressources humaines ». L'indicateur de comparaison est « le budget exécuté de l'Inserm par ETP », qui s'établit à 953 000 euros, « contre 755 000 euros pour la médiane des universités ». Cependant, « les ratios d'activité des cinq principales fonctions support des délégations régionales sont variables » et « l'analyse de ces différences met en évidence l'existence potentielle de marges de manoeuvre ». L'IGAENR suggère à l'Inserm de « construire des scénarios d'optimisation fonction par fonction ».
70 MILLIONS D'EUROS PAR AN
Les fonctions support représentent 70 millions d'euros annuels à l'Inserm, soit 9,74 % de son budget. Ce ratio « est un des plus faibles parmi les établissements audités », note l'inspection générale, qui pense que « cette différence tient vraisemblablement à un mode d'évaluation légèrement différent et à un poids du coût de l'immobilier qui n'est pas le même ». Par comparaison, l'Inria consacre 31,5 millions d'euros annuels à ses fonctions support (14 % de son budget), l'Inra 101,5 millions d'euros (13 %), le Cirad 19 millions d'euros (9,53 %) et le CNRS 338 millions d'euros (10,4 %).
À l'Inserm, les quatre premières fonctions support par l'importance de leurs effectifs sont la finance (30,2 %), la gestion des ressources humaines (20,9 %), le patrimoine (20,1 %) et les systèmes d'information (13,2 %). Viennent ensuite les services généraux (4 %), la restauration (3,8 %), les achats (2,6 %), le secrétariat de direction et la communication (à égalité avec 2,3 %) et la fonction juridique (0,6 %).
Voici les principales recommandations du rapport d'audit :
GOUVERNANCE. L'IGAENR considère que « l'Inserm dispose d'une bonne vue d'ensemble des moyens qu'il consacre à ses fonctions support ». En revanche, « les instruments et les modalités de gouvernance des fonctions support sont efficaces mais ne sont pas suffisamment formalisés ». Elle relève l'absence d'un « schéma directeur pluriannuel d'amélioration de la gestion », note que « la pratique des lettres de mission est peu répandue » et que « la réalisation d'objectifs liés à l'optimisation des fonctions support n'est pas explicitement reconnue dans le dispositif indemnitaire des cadres ». Le rapport invite l'Inserm à « renforcer le pilotage des services déconcentrés via une structure dédiée auprès du directeur général délégué », ainsi qu'à « mettre en oeuvre un dispositif contractuel de type contrat objectifs-moyens entre la DGD [direction générale déléguée] et les délégations régionales ».
DÉLÉGATIONS RÉGIONALES. L'Inserm dispose de treize DR (délégations régionales) : cinq en région parisienne et huit en province. L'IGAENR « préconise de maintenir le nombre de délégations régionales en province ». Elle estime par contre que « le périmètre des délégations régionales d'Île-de-France devrait évoluer : à terme, on peut envisager l'existence de deux ou trois délégations régionales en Île-de-France ». Elle « propose, dans un premier temps, de fusionner les DR de Paris 5 et Paris 7 (2) et d'acter ainsi la montée en puissance progressive du PRES Sorbonne Paris Cité ». De même, « les délégations de Paris 11 et Paris 12 pourraient également se rapprocher ». Parallèlement, le rapport recommande de « mutualiser les fonctions support en Île-de-France, que certaines délégations régionales fusionnent ou non ».
RESSOURCES PROPRES. « Les ressources propres de l'Inserm représentent 31 % de ses recettes », observe le rapport. Elles proviennent à 86 % de « l'activité scientifique » et à 14 % de la « gestion courante de l'établissement ». L'inspection souligne qu' « en quatre ans, les ressources propres de l'Inserm ont progressé de 46 %, passant de 163,254 millions d'euros à 238,841 millions d'euros ». Parallèlement, « alors que la masse salariale limitative progressait de 25 % de 2005 à 2010, la masse salariale sur ressources propres augmentait de 400 % », pour atteindre « 1 925 ETP » en 2010, soit « 18,6 % de la masse salariale totale et 25 % des emplois », détaille l'IGAENR, qui en conclut que « la progression des ressources propres génère un accroissement de l'activité GRH spectaculaire ».
« L'Inserm opère un prélèvement de 7 % sur ces ressources propres, dont 2 % de frais de gestion et 5 % pour les frais d'infrastructures », soit un total de 3,033 millions d'euros, « mais ces prélèvements contribuent faiblement au financement du support », indique le rapport. Aussi la mission d'audit préconise-t-elle « un relèvement progressif du taux de prélèvement (…) pour atteindre sur plusieurs années le taux de 9 % ». En outre, l'IGAENR « propose que l'ANR offre la possibilité pour tous les opérateurs de déposer des dossiers établis sur la base d'un coût complet, intégrant le coût de fonctionnement des fonctions support, et que le financement alloué par l'ANR prenne effectivement en compte ce coût complet ».
SYSTÈME D'INFORMATION. La mission d'audit constate que si « l'Inserm connaît l'apport en ressources humaines de ses partenaires dans les UMR communes », il « n'a pas une connaissance exhaustive des moyens budgétaires consacrés par ses partenaires à l'activité [de ses] 435 structures de recherche », dont 307 unités mixtes. Jugeant que « cette situation est préjudiciable au pilotage de ces unités », le rapport « recommande à l'Inserm de compléter son système d'information à travers des dispositifs d'échanges réguliers de données ».
DGG. « Le rythme de diffusion de la délégation globale de gestion est lent mais le concept gagne du terrain », analyse l'inspection. À l'heure actuelle, l'Inserm « a signé des conventions de délégation de gestion avec six universités pour la gestion de 32 UMR ». Selon les rapporteurs, l'Inserm a « un intérêt manifeste » pour la délégation globale de gestion, mais « il se heurte à la réticence actuelle de ses partenaires universitaires pour ce type d'opérations ». Le résultat est que « la délégation globale de gestion ne permet à l'heure actuelle aucun gain d'efficience sur les fonctions support ». L'IGAENR pense que « la relance du processus (…) pourrait faire l'objet d'un plan adapté », « en accord avec le MESR et les universités concernées ». Pour les 211 UMR qui ne comptent que deux tutelles dont l'Inserm, le rapport estime que « la mise en oeuvre de la DGG s'avère plus facile et devrait pouvoir être menée rapidement, au plus tard au 1er janvier 2013 ou 2014 ».
PLATE-FORME. Enfin, le rapport estime que la « plate-forme de services partagés » créée entre l'Inserm et l'université Paris-Diderot « n'en est pas véritablement une ». « Dans les faits, la délégation régionale de l'Inserm n'a pas identifié, au sein de ses services, d'espaces et de personnels dédiés », observe l'inspection, tandis qu' « à ce jour, aucune affectation n'a été réalisée » par l'université Paris-Diderot, qui avait « prévu d'affecter deux emplois, dont un de catégorie A ». « La mission préconise que l'expérimentation d'une véritable plate-forme commune de services partagés soit engagée, afin de permettre à l'Inserm de mesurer les effets réels d'un tel dispositif en termes de coûts et de qualité de service. »
(1) Les fonctions support sont les
finances, les achats, la gestion des ressources humaines, le patrimoine, les
systèmes d'information, les services généraux, la communication, le juridique,
le secrétariat de direction et la restauration collective.
(2) Les délégations régionales Paris 5 et Paris 7 couvrent des unités mixtes relevant notamment des universités de Paris-Descartes et Paris-Diderot, membres du PRES Sorbonne Paris Cité. La délégation Paris 11 couvre l'Île-de-France sud, et celle de Paris 12 couvre des laboratoires de Paris intra muros liés au PRES PSL, ainsi que des unités implantées dans le sud et l'est de la région parisienne.
(2) Les délégations régionales Paris 5 et Paris 7 couvrent des unités mixtes relevant notamment des universités de Paris-Descartes et Paris-Diderot, membres du PRES Sorbonne Paris Cité. La délégation Paris 11 couvre l'Île-de-France sud, et celle de Paris 12 couvre des laboratoires de Paris intra muros liés au PRES PSL, ainsi que des unités implantées dans le sud et l'est de la région parisienne.
Contact : Inserm, Séverine
Ciancia, responsable du service de presse, 01 44 23 60 86, presse@inserm.fr
Dépêche n°154659
Paris, Mardi 13 septembre 2011, 12:24:04
Les effectifs de chercheurs et d'ingénieurs
d'études et de recherche ont plus que doublé en 25 ans (étude de la Dares)
Paris, Mardi 13 septembre 2011, 12:24:04
« Les effectifs de chercheurs et
d'ingénieurs d'études et de recherche ont plus que doublé en vingt-cinq ans »,
passant de moins de 150 000 personnes sur la période 1982-1984 à 335 000
personnes sur la période 2007-2009, indique la Dares (direction de l'animation
de la recherche, des études et des statistiques) du ministère du Travail, de
l'Emploi et de la Santé dans une étude
sur « l'évolution des métiers en France depuis vingt-cinq ans » rendue publique
mardi 6 septembre 2011. « Cette croissance a été particulièrement marquée durant
les cinq dernières années avec un taux de croissance annuel moyen des effectifs
de 6,6 % », souligne la fiche consacrée aux personnels des études et recherche.
Au sein de cette population, le groupe des « ingénieurs et cadres » est passé de
210 000 personnes en 2003-2005 à 279 000 personnes en 2007-2009, tandis que le
groupe des « chercheurs » (qui ne comprend pas ceux de l'industrie ni les
enseignants-chercheurs de l'enseignement supérieur) est passé de 65 000 en
2003-2005 à 76 000 en 2007-2009.
Au total, « huit salariés sur dix sont employés dans le secteur privé et deux sur dix par des établissements relevant du secteur public (Cnes, CEA, Inserm, Inra, CNRS…) ». Les statistiques de la Dares montrent aussi que « l'Île-de-France, les régions Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées concentrent une proportion plus importante de personnels d'études et de recherche » (AEF n°154287).
LES FEMMES OCCUPENT UN EMPLOI SUR QUATRE
Si « les titulaires de ces emplois restent très majoritairement des hommes » (77 %), « les femmes occupent près d'un emploi sur quatre en 2007-2009, contre un sur dix il y a vingt-cinq ans », observe la Dares. Et « parmi les moins de 30 ans, plus du tiers sont désormais des femmes ». D'une manière générale, bien qu'ils soient « très diplômés », les personnels sont « plutôt jeunes » : « Trois sur dix sont âgés de 25 à 35 ans. » Les données étudiées par le ministère font également apparaître que « parmi les moins de 30 ans, plus du quart des personnels d'études et de recherche en emploi est en cours d'études initiales ». Ce sont « pour beaucoup des allocataires de recherche préparant une thèse ». Par ailleurs, « parmi les moins de 30 ans ayant terminé leurs études initiales, près de neuf sur dix sont diplômés du supérieur et pour quatre sur dix, leur formation est liée à une discipline scientifique ».
Dans la profession, « huit emplois sur dix sont sur des contrats à durée indéterminée, un sur dix est non salarié (directeur de laboratoire, expert-consultant, etc.) et un sur dix est sur un contrat à durée déterminée ». La Dares note que la mobilité de ces personnels « semble relativement faible » puisque « 46 % d'entre eux ont plus de dix ans d'ancienneté dans leur emploi ». Autre caractéristique : « Les horaires de travail 'atypiques' (la nuit et le week-end) sont peu fréquents, mais plus des trois quarts [des personnels] déclarent travailler plus de 40 heures par semaine. » S'agissant des rémunérations, « près de la moitié des salariés à temps complet perçoivent un salaire mensuel net supérieur à 3 000 euros ».
TAUX DE CHÔMAGE : 5,2 %
La Dares relève qu' « une partie des offres et des demandes d'emploi de personnels d'études et de recherche ne passe pas par Pôle emploi », mais par d'autres canaux : « Apec, réseaux d'associations d'anciens étudiants, etc. » « De ce fait, en conclut-elle, le rapprochement de l'offre et de la demande passant par Pôle emploi est peu significatif. » L'étude remarque également que le nombre de demandeurs d'emploi apparaît « très faible par rapport au nombre de personnes exerçant ce métier ». En 2009, 17 500 demandeurs d'emploi étaient répertoriés dans la profession, soit 5,2 %. En 1997, les demandeurs d'emploi étaient au nombre de 20 500, soit environ 9 % des effectifs de l'époque.
Au total, « huit salariés sur dix sont employés dans le secteur privé et deux sur dix par des établissements relevant du secteur public (Cnes, CEA, Inserm, Inra, CNRS…) ». Les statistiques de la Dares montrent aussi que « l'Île-de-France, les régions Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées concentrent une proportion plus importante de personnels d'études et de recherche » (AEF n°154287).
LES FEMMES OCCUPENT UN EMPLOI SUR QUATRE
Si « les titulaires de ces emplois restent très majoritairement des hommes » (77 %), « les femmes occupent près d'un emploi sur quatre en 2007-2009, contre un sur dix il y a vingt-cinq ans », observe la Dares. Et « parmi les moins de 30 ans, plus du tiers sont désormais des femmes ». D'une manière générale, bien qu'ils soient « très diplômés », les personnels sont « plutôt jeunes » : « Trois sur dix sont âgés de 25 à 35 ans. » Les données étudiées par le ministère font également apparaître que « parmi les moins de 30 ans, plus du quart des personnels d'études et de recherche en emploi est en cours d'études initiales ». Ce sont « pour beaucoup des allocataires de recherche préparant une thèse ». Par ailleurs, « parmi les moins de 30 ans ayant terminé leurs études initiales, près de neuf sur dix sont diplômés du supérieur et pour quatre sur dix, leur formation est liée à une discipline scientifique ».
Dans la profession, « huit emplois sur dix sont sur des contrats à durée indéterminée, un sur dix est non salarié (directeur de laboratoire, expert-consultant, etc.) et un sur dix est sur un contrat à durée déterminée ». La Dares note que la mobilité de ces personnels « semble relativement faible » puisque « 46 % d'entre eux ont plus de dix ans d'ancienneté dans leur emploi ». Autre caractéristique : « Les horaires de travail 'atypiques' (la nuit et le week-end) sont peu fréquents, mais plus des trois quarts [des personnels] déclarent travailler plus de 40 heures par semaine. » S'agissant des rémunérations, « près de la moitié des salariés à temps complet perçoivent un salaire mensuel net supérieur à 3 000 euros ».
TAUX DE CHÔMAGE : 5,2 %
La Dares relève qu' « une partie des offres et des demandes d'emploi de personnels d'études et de recherche ne passe pas par Pôle emploi », mais par d'autres canaux : « Apec, réseaux d'associations d'anciens étudiants, etc. » « De ce fait, en conclut-elle, le rapprochement de l'offre et de la demande passant par Pôle emploi est peu significatif. » L'étude remarque également que le nombre de demandeurs d'emploi apparaît « très faible par rapport au nombre de personnes exerçant ce métier ». En 2009, 17 500 demandeurs d'emploi étaient répertoriés dans la profession, soit 5,2 %. En 1997, les demandeurs d'emploi étaient au nombre de 20 500, soit environ 9 % des effectifs de l'époque.
Pour accéder à l'ensemble de l'étude
et aux autres fiches spécialisées par métiers, cliquez ici.
Dépêche n°154995
Paris, Mardi 13 septembre 2011, 17:31:24
Commission européenne : lancement d'une
consultation sur l'espace européen de la recherche
Paris, Mardi 13 septembre 2011, 17:31:24
La Commission européenne lance une
consultation publique afin de trouver des pistes pour améliorer l'environnement
européen de la recherche avec l'objectif d'achever la mise en place de
l'ERA d'ici 2014.
Initié par le traité de Lisbonne, l'ERA « est un espace ouvert européen pour la
recherche et l'innovation. Il permettra aux chercheurs, institutions de
recherche et aux entreprises de se déplacer, travailler et coopérer librement à
travers les frontières ».
Cette consultation s'achèvera le 30 novembre 2011 et s'articulera autour de trois axes : la mobilité européenne et internationale des chercheurs, les nouvelles infrastructures d'innovation et la communauté des chercheurs. La Commission « s'appuiera sur les commentaires et réponses aux questions posées » afin d'établir un cadre de l'ERA finalisé avant la fin 2012. Ce cadre devra permettre de « coordonner les fonds de recherche entre les États membres, d'améliorer l'efficacité et l'impact de la recherche européenne ».
Cette consultation s'achèvera le 30 novembre 2011 et s'articulera autour de trois axes : la mobilité européenne et internationale des chercheurs, les nouvelles infrastructures d'innovation et la communauté des chercheurs. La Commission « s'appuiera sur les commentaires et réponses aux questions posées » afin d'établir un cadre de l'ERA finalisé avant la fin 2012. Ce cadre devra permettre de « coordonner les fonds de recherche entre les États membres, d'améliorer l'efficacité et l'impact de la recherche européenne ».
Commission européenne, Michael Jennings, Porte-parole pour la Recherche,
l'Innovation et la Science, +32 4 98 96 24 10, michael.jennings@eeas.europa.eu
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