CNRS :
En
direct des labos
En
mesurant avec précision les masses des noyaux de 110Pd (paladium-110) et de
110Cd (cadmium-110), les physiciens de la collaboration Isoltrap au Cern, qui
implique le CNRS, ont pu déterminer l’énergie qui correspondrait à la
désintégration double bêta du 110 Pd sans émission de neutrino. Ce mode de
décroissance a priori rarissime serait décisif pour déterminer si le neutrino
est une particule dite "de Majorana", à savoir qu’il est sa propre
antiparticule. De nouvelles générations de détecteurs constitués de 110Pd
pourraient alors voir le jour dans les expériences dédiées à l’étude du
neutrino. Ces résultats ont fait l’objet d’une publication dans la revue
Physical Review Letters.
Depuis
2009, Gilles de Rapper, chercheur à l'Institut d'ethnologie méditerranéenne,
européenne et comparative - IDEMEC (CNRS – Université d'Aix-Marseille)
coordonne une recherche sur les reconfigurations locales et logiques
individuelles depuis 1990 en Albanie, Bulgarie et Grèce. Son projet, intitulé
BALKABAS (les Balkans par le Bas), a bénéficié d'un co-financement de l'Agence
nationale de la recherche. Dans le cadre de cette étude, le chercheur s'est
associé à l'artiste Anouck Durand pour travailler sur la photographie en
Albanie communiste et postcommuniste.
IST :
L’information : Thomson Reuters a publié hier ses résultats pour l’ensemble de
l’année 2011. Ceux-ci, meilleurs que prévu s’agissant des seuls résultats
opérationnels, renouent avec la croissance (+6% au niveau du CA consolidé),
même si cette croissance moyenne honorable est la résultante d’une très bonne
tenue des activités d’édition professionnelle (+ 10 %) et d’une progression moins
soutenue des activités d’information financière (+5%). Avec 13 807 millions de
dollars (10 411 Md. €) Thomson Reuters reste nettement par la taille le premier
groupe mondialisé du secteur de l’information professionnelle. La mauvaise
nouvelle (rien jusqu’ici n’avait filtré sur ce point) est que Thomson Reuters a
du déprécier dans ses comptes 2011, en les imputant totalement sur les
résultats du 4ème. Trimestre, 3 milliards de dollars (2,26 Md. €) d’actifs dans
sa division d’information financière. Ce qui l’amène à afficher en normes IFRS
(International Financial Reporting Standards) une perte opérationnelle de 705
M$ (531,6 M€) sur l’ensemble de l’année. La rentabilité globale des activités
reste cependant très satisfaisante avec un bénéfice net opérationnel de 2 579
M$ (1 942 M€) en croissance de 9% et un taux de rentabilité nette sur CA de
20%. Par ailleurs Thomson Reuters annonce la mise en vente de trois activités
qui en 2011 ont généré 155 M$ de revenus. L’action Thomson Reuters a perdu 34%
sur les douze derniers mois mais n’a chuté que de 2% hier après l’annonce de
ces résultats.
L’analyse de la Dépêche : On se souviendra (cf. la Dépêche du GFII du 2
décembre 2011) que Thomson Reuters avait récemment annoncé le départ contraint
de son patron Tom Glocer (ex patron de Reuters avant la fusion de ce dernier,
en 2008, avec Thomson Publishing) et une réorganisation profonde du groupe en «
business units » plus petites mais plus cohérentes. Cette réorganisation et le
profil des managers nommés à cette occasion traduisaient très nettement une
reprise en main du groupe par la famille Thomson qui au travers d’une holding
familiale détient toujours 55% du capital de Thomson Reuters. Le départ
prématuré de Tom Glocer a maintenant une claire explication. Pour se mettre en
conformité avec les normes IFRS en matière d’évaluation d’actifs, des « crash
tests » sur les actifs de la division d’information financière (Thomson Reuters
Markets) ont été menés et ceux-ci, se révélant fragiles, le groupe a du passer
dans ses comptes du dernier trimestre cette dépréciation de trois milliards de
dollars. Ancien patron de Reuters, ayant négocié en 2008 le rachat de Reuters
par Thomson à un prix confortable pour ses actionnaires avant de prendre la
tête du nouvel ensemble, Tom Glocer était bien sûr directement concerné par la
réévaluation à la baisse d’activités qui se trouvaient pour la plupart dans le
giron de Reuters avant la fusion-acquisition. Du point de vue de la famille
Thomson, il est sans doute désagréable de s’apercevoir que ce qu’elle avait
acheté il y a trois ans vaut 3 milliards de dollars de moins de ce qu’elle a
payé. Exit Tom Glocer.
10 février 2012 Les cahiers du SID
De juillet à septembre 2011, La Commission Européenne a réalisé une enquête en
ligne portant sur l’accès à l’information scientifique à l’ère électronique :
accès aux publications scientifiques, aux données de la recherche, et
préservation de l’information.
Créé
par Michel
Vajou 13 février 2012 Info
GFII (amico)
L’information
: Dun & Bradstreet (dont la raison sociale officielle est D&B) a
présenté ses résultats pour l’exercice 2011. Ceux-ci sont toujours un
indicateur intéressant de la tenue des marchés de l’information sur les
entreprises. Au travers de ses bases d’information de solvabilité et de profils
marketing, D&B est le seul intervenant du secteur à se focaliser uniquement
sur le B-to-B, alors que pour tous les autres intervenants du marché de
l’information de solvabilité (Equifax, Experian) l’information sur les
particuliers génère des revenus importants, rendant moins lisibles les
résultats sur le marché de l’information sur les entreprises. De plus D&B
est un acteur global, doté d’une enseigne à forte notoriété à l’international.
D&B a fêté en septembre dernier l’inclusion de la 200millionième entreprise
dans ses bases de données, ce qui en fait de loin la plus grande base au plan
mondial, dédiée à l’information sur les entreprises. Si les résultats de
D&B restent présentables, l’absence de croissance sur les marchés
occidentaux de l’information sur les entreprises et l’insuffisante contribution
aux résultats de la zone Asie-pacifique posent à D&B un problème stratégique
majeur.
L’analyse
de la Dépêche : En 2011, D&B a enregistré un revenu global de 1758,5 M$
(1332 M€) en progression de 5% hors effets de change (et de 7% en incluant les
effets de change). D&B connait donc une croissance modérée mais régulière
et soutenue. Mais cette croissance est largement due à des effets de périmètre.
Le bénéfice net opérationnel s’affiche à 308,6 M$ (233,2 M€), en croissance de
3% par rapport à l’année précédente. Ce qui représente un ratio honorable de
17,4 % sur CA. Sans être ébouriffantes, les performances financières du groupe
sont satisfaisantes : l’action D&B est restée stable sur un an, une
performance légèrement inférieure à la progression globale des indices
boursiers du NYSE, mais bien meilleure que celle de la plus part des acteurs
cotés de l’information professionnelle.
D&B
présente ses résultats analytiques en croisant deux axes : celui de ses
présences géographiques d’une part, celui des segments de marchés qu’il sert
d’autre part.
L’Amérique
du nord représente 71% du revenu consolidé (soit 1246,8 M$, 944 M€). Ce segment
géographique enregistre une faible croissance de 1% par rapport à 2010 : sans
être en crise, le marché de l’information sur les entreprises outre-Atlantique
semble donc stagner (si l’on fait l’hypothèse raisonnable que les résultats de
D&B sont un indicateur plus large de la tenue de ce marché). Cette zone a
généré en 2011 96% de la marge opérationnelle du groupe. Ce qui pose un
problème stratégique évident : si les autres zones d’implantation de D&B
tirent la croissance globale du groupe, elles ne sont à ce stade que faiblement
contributrices au niveau du résultat global.
BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES :
12
février 2012 THOM hypothèses
A
côté du célèbre et bien répertorié fonds de livres scannéspar Google,
plusieurs institutions et bibliothèques proposent une bibliothèque de livres
scannés à télécharger ou consulter en ligne. La Medieval Academy of
America offre un choix de
livres particulièrement intéressant pour l’historien de la philosophie
médiévale. Le site Medieval Philosophy Online, géré par
Jean-Luc Solère, réunit une importante collection de ressources relatives à la
philosophie, de l’antiquité au XVIIIe siècle. Parmi les fonds généralistes les
plus importants, on mentionnera Gallica, de la
Bibliothèque nationale de France, le fonds de la Bayerische
Staatsbibliothek et celui de
la Technische
Universität Darmstadt, tous deux riches en incunables et manuscrits. Parmi
les fonds importants et généralistes, on mentionnera: UTB E-Book
Library (sur inscription), le Göttinger
Digitalisierungszentrum, le Project Gutenberg, Open
Library et Archive Internet.
VEILLE, INTELLIGENCE ECONOMIQUE :
Veille
technologique internationale
Bulletins
Electroniques - Japon 605 10/02/2012
Espace
Ingénierie
Techniques de l'Information et de la Communication
Bulletins
Electroniques - Etats-Unis 277 10/02/2012
Sciences physiques et nanotechnologies
Innovation et valorisation de la recherche
La
nouvelle ambition de l'"Institut Broad" : un vaste programme de
recherche en biologie moléculaire
PÔLES de COMPÉTITIVITÉ, PÔLES d'EXCELLENCE :
11 février 2012 Sud Ouest
De nouveaux équipements pour la recherche sur les matériaux de l'extrême.
Le potentiel déjà conséquent du campus girondin dans la chimie des matériaux
continue de se renforcer, comme en témoignent l'extension du Laboratoire des
composites thermostructuraux (LCTS) inaugurée hier, et la construction de la
plateforme Placamat, destinée à la caractérisation des matériaux
Le PRES
Sorbonne Université (en
pdf) , dont l'UTC est un membre fondateur non initial, fait partie des
cinq projets lauréats retenus par un jury international au cours de la deuxième
vague des idex (initiatives d'excellence), volet le plus important des
investissements d'avenir. Baptisé SUPER (Sorbonne Universités à Paris pour
l'Enseignement et la Recherche), cet idex vise à construire au coeur de Paris
une université de tous les savoirs, ouverte à tous et de niveau mondial. Les
résultats étaient annoncés par François Fillon, Premier ministre, accompagné de
Laurent Wauquiez, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et de
René Ricol, commissaire général aux Investissements d'avenir, à l'occasion d'un
déplacement à Bordeaux le vendredi 3 février 2012
Regards
sur les pôles
12 février 2012
COLLOQUES, MANIFESTATIONS, FORMATIONS, COMMUNIQUÉS :
Fourteenth International
Conference on Grey Literature, National Research Council
"Tracking Innovation through Grey Literature" on 29-30 November 2012,
Rome, Italy
Innovation is a process manifested in and through grey literature. Both have
their origins in knowledge generation and both demonstrate value for
government, academics, business and industry through their uses and
applications. In a way, innovation and grey literature are two sides of the
same coinage. Innovation is the catalyst for positive change and grey
literature is the measure of benchmarks in the further process of research and
development. Innovation and grey literature share parallel life cycles in which
early growth is relatively slow until their use and application become
recognized both within and later beyond their community of origin. Expected
top-line growth and increased bottom-line results are achieved in part through
new technologies, through redeployment and enhancement of existing products and
services, which at times are unachieved. Nevertheless, the process shared by
innovation and grey literature carries on. The goal of the Fourteenth
International Conference on Grey Literature seeks to track the process of
innovation by tracing the research life cycle and observing its convergence in
the field of grey literature.
8 février 2012 Par CRCV
« La TEI entre dévotion et libertinage : analyse de structure de textes du
XVIIe siècle ».
Ce colloque de Digital Humanities est organisé par le Grihl-CRH en liaison avec
le projet européen ENBaCH (European network for Baroque Cultural Heritage).
L’équipe scientifique travaillant sur l’édition électronique critique de La Vie
de Michel de Marillacpar Nicolas Lefevre de Lezeau est actuellement composée de
: Dora DE LIMA (CRHM, Université Paris I Panthéon-Sorbonne), Robert DESCIMON
(LaDéHIS-CRH, EHESS), Nicole DUFOURNAUD, Valérie GRATSAC-LEGENDRE, Christian
JOUHAUD, Camille LEFAUCONNIER-RIPOLL (archiviste paléographe, doctorante au
CRH), Fabrice MICALLEF (CRHM, Université Paris I Panthéon-Sorbonne), François-Xavier
PETIT (CRHM, Université Paris I Panthéon-Sorbonne), Anne-Valérie SOLIGNAT
(CRHM, Université Paris I Panthéon-Sorbonne et Université Versailles
Saint-Quentin-en-Yvelines – UVSQ) et Cécile SOUDAN.
LIRE :
Ven 10 Fév 2012 revues.org
Mise en ligne du n° 22 (1998), La crise des relations interpersonnelles dans la
littérature de langue allemande du XXe siècle, en texte intégral.
Ven 10 Fév 2012 revues.org
Mise en ligne du n° 4 (2012), Apparences
vestimentaires en France à l'époque moderne, en texte intégral.
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