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mercredi 11 avril 2012

Veille 11 avril 2012


NTIC :


Louis Carle Mer 11 Avr 2012 Presse citron
L'idée de la startup part du constat que "seuls 44% des salariés au sein d'une entreprise trouvent les informations internes qu'ils recherchent, comparés aux 86% d'utilisateurs sur Internet" (Forrester Research) et tente d'y répondre en commercialisant la possibilité de créer son propre réseau social d'entreprise.L'entreprise, créée en 2011, annonce le lancement officiel de son application web (après une longue bêta privée) et c'est l'occasion de découvrir un nouveau service pour des entreprises de toutes tailles puisque ce genre de problème n'est évidemment pas cantonné aux grands groupes. L'équipe fondatrice est aussi un bon signe de qualité avec des anciens de Viadéo, Pixmania, Barclays ce que laisser présager cette orientation très B2B.


Big Data, grande illusion ?
Daniel Kaplan Mer 11 Avr 2012 InternetActu
La cause serait entendue : après le cloud computing et l’internet des objets, les “big data” constitueraient la prochaine “révolution” apportée par le numérique. Alan Mitchell, cofondateur et directeur de la stratégie du cabinet britannique Ctrl-Shift, n’est pas d’accord. Pour lui, les Big Data auraient presque un côté contre-révolutionnaire : le chant du cygne d’une informatique productiviste, centralisatrice, centrée sur les grandes organisations.
“Les Big Data se fondent entièrement sur la statistique : dégager des schémas et des tendances à partir de grandes collections de données. La statistique fournit une manière extraordinairement puissante et utile de remettre en questions les suppositions et les inférences que les cerveaux humains produisent naturellement – et souvent de manière erronée. C’est formidable.
“Mais le principal déficit que rencontre notre société ne réside pas dans la capacité de traiter un grand nombre de données, bien au contraire. Le défi est celui de la logistique de l’information : comment transmettre exactement la bonne information à, et depuis, les bonnes personnes, au bon format, au bon moment. Une affaire de ‘Toutes Petites Données’ (Very Small Data).”
Mitchell ne conteste pas l’utilité des Big Data, il en conteste la nouveauté et le degré de priorité dans les agendas de recherche et d’investissement.
Selon lui, les Big Data ne marquent qu’une nouvelle étape d’une histoire aussi vieille que l’informatique : celle qui raconte la manière par laquelle des organisations, équipées de moyens très supérieurs à ceux du commun des mortels, deviennent capables de traiter des volumes toujours croissants d’informations toujours plus hétérogènes, afin de détecter des phénomènes toujours plus subtils, de prendre des décisions toujours plus pertinentes – et au final, de renforcer leur position ou d’en occuper de nouvelles.

11 avril 2012 CaddeReputation
Avec la disparition notamment de PonyFish, être alerté des changements sur les diverses parties d’une page web nécessite parfois de passer par divers outils. Avec le module pour Mozilla Firefox Alert Box, les choses deviennent beaucoup plus simples, tout du moins pour vous alerter des changements !
Tout d’abord, soulignons qu’Alert Box n’est bien entendu pas le seul outil de ce type, et qu’il existe aussi des modules pour Google Chrome ou d’autres pour Firefox.
Pour rappel, je vous invite à relire le billet : Comment veiller sans flux RSS : 15 outils


CNRS : 

Communiqués de presse


Paris, 10 avril 2012
Des ordinateurs capables de battre les meilleurs joueurs de go(1) ? C'est encore impossible mais la donne pourrait bientôt changer grâce aux travaux de deux théoriciens du CNRS des laboratoires de physique théorique (Université Toulouse III-Paul Sabatier/CNRS) et de physique théorique et modèles statistiques (Université Paris-Sud/CNRS). Pour la première fois, ils ont appliqué la théorie des réseaux à un jeu de stratégie. Leurs résultats, publiés dans la revue Europhysics Letters, devraient améliorer les futurs programmes de simulation.


IST : 


10 avril 2012 Michel Vajou Info GFII (Abonnés)
En mars 2011, le US Bureau of Census (l’équivalent américain de l’INSEE), avait annoncé qu’en raison de restrictions budgétaires, la production de la base de données Statistical Abstracts serait interrompue à la fin de l’année 2012. Les « StatAbs », pour reprendre le nom familier de ce service par lequel le désigne ses utilisateurs, référencent et décrivent un très grand nombre de sources statistiques, publiques ou non, américaines ou non. Les Statistical Abstracts sont un outil très utilisé par les documentalistes et bibliothécaires pour identifier par mots clé des séries statistiques, et la cessation de parution pour cause de restrictions budgétaires des StatAbs avait suscité un tollé outre-Atlantique. En annonçant fin mars qu’il continuerait à produire à ses frais les Statistical Abstracts à partir de 2013, ProQuest a rencontré un fort écho positif. La plupart des données statistiques produites sur fonds fédéraux sont accessibles soit sur www.data.gov, soit sur www.fedstats.gov. Mais les Statistical Abstracts unifient les descriptions des séries et sont un outil de référencement unique. ProQuest enrichira ainsi son service ProQuest Statistical Insight, un portail qui donne accès à plus d’un million de séries statistiques de toute origine. ProQuest a racheté en décembre 2010 à LexisNexis (groupe Reed Elsevier) l’éditeur Congressional Information Service (CIS), un service spécialisé dans le référencement des documents de toute sorte émanant des administrations américaines. Malgré le mouvement en faveur de l’Open Data et l’ampleur des sites d’information publics américains en libre accès, ProQuest estime visiblement qu’il existe un marché pour des services de référencement de documents et données publiques. Même si les Statistical Abstracts voient leur pérennité garantie par un opérateur privé (ProQuest) les restrictions budgétaires ont un impact direct sur la production d’information statistique : le Census Bureau a annoncé que l’état fédéral cessera de produire d’une part les State and Metropolitan Area Data et d’autre part et le County and City Data Book. C’est toute la production de statistiques de niveau local qui est ainsi remise en cause.



10 avril 2012 Le grand rien Blog
Après un billet sur le conflit entre l'éditeur Elsevier et une partie de la communauté scientifique, je propose aujourd'hui un article détaillant le processus qui amène un projet de recherche de la paillasse aux écrans d'ordinateur des universités à travers le monde.
Lorsqu'un projet se déroule bien, il produit une quantité de résultats qui sont rapportés dans un article publié par une des revues spécialisées. Typiquement, le chercheur en charge, un doctorant ou un post-doc, va s'atteler à la composition des figures et la rédaction du manuscrit.


Mar 10 Avr 2012 filabes 
Fluidifier le circuit
Depuis le chargement des données de feu le Fichier central des thèses fin septembre 2011, theses.fr recense en moyenne plus de 80 000 visiteurs uniques par mois qui consultent plus de 400 000 pages. L’ABES reçoit quotidiennement des demandes de correction de données émanant la plupart du temps de doctorants désireux de signaler l’aboutissement de leur projet de thèse mais aussi d’utilisateurs lambda confrontés par exemple à des problèmes de téléchargement du texte intégral. Étant donné que theses.fr n’est qu’une vitrine pour des données saisies via deux applications professionnelles (STEP et STAR), l’ABES renvoie vers le correspondant de l’établissement de soutenance (selon le cas, correspondant STAR ou correspondant STEP) pour qu’il procède aux vérifications et, éventuellement, aux corrections Nous avons souhaité fluidifier ce circuit pour réduire le délai de traitement des demandes.
Depuis début avril 2012, toutes les pages décrivant des thèses en préparation ou des thèses soutenues sont dotées d’un bouton “signaler une erreur” qui permet à un utilisateur de theses.fr d’entrer en contact avec l’établissement de soutenance. Ainsi, l’erreur est signalée directement à la personne qui peut la corriger ou qui sait qui dans l’établissement peut la corriger. Un cercle vertueux se met en place.

Système de gestion de bibliothèque mutualisé
Mar 10 Avr 2012 filabes
L’ABES a recruté un chargé de mission pour le projet de SGB mutualisé, Jean Bernon précédemment directeur du SCD Lyon 3. Celui-ci a pris ses fonctions début avril. Il travaillera en lien avec un comité technique constitué de représentants d’établissements candidats à l’adoption d’un système de gestion de nouvelle génération. Les propositions du chargé de mission et du comité technique seront validées par un comité stratégique. Les établissements qui souhaitent évoluer prochainement vers ce type de solution peuvent d’ores et déjà soumettre leur candidature pour le comité technique au chargé de mission.
Le projet fait partie du projet d’établissement de l’ABES pour 2012-2015. Il a donné lieu à un séminaire lors des journées ABES 2011 et deux groupes de travail se sont réunis au deuxième semestre 2011. Fil ABES en a déjà parlé ici et . Les rapports détaillés des groupes sont disponibles ici et .

Rédigé par Claire LABORDE mise à jour le 10 avril 2012 L'oeil de l'ADBS
A l’occasion des scrutins nationaux du printemps 2012, l’Interassociation archives bibliothèques documentation (IABD) rend publics les éléments qui devraient inspirer une politique nationale d’accès aux œuvres et aux informations. Découvrir le manifeste

Rédigé par Claire LABORDE mise à jour le 10 avril 2012 L'oeil de l'ADBS
Vos besoins ont évolué ? Nos services doivent prendre le pas. Mais votre aide à cet égard est précieuse. C’est pourquoi l'ADBS met en ligne un questionnaire pour connaître vos sources sur le droit de l’information et apprécier l'intérêt présenté par ses produits et ses services. Soyez nombreux à nous répondre ! Répondre au questionnaire

Mar 10 Avr 2012 Bruno Texier Archimag
Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic sombrait au large de Terre-Neuve après avoir heurté un iceberg. Bilan : environ 1500 morts et près de 700 rescapés. Un siècle plus tard, ce drame est particulièrement bien documenté grâce à la mise en ligne de 200 000 documents rassemblés par le site britannique spécialisé dans les recherches généalogiques Ancestry.
Bruno Texier



BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES : 


Publié le 10/04/2012 par Dr. Goulu Blog
Périodiquement je me repose la même question : comment garder trace de tous mes bouquins, plus ceux qu'on m'a prêtés ou recommandés? Et je voudrais aussi me souvenir à qui j'ai prêté les miens, immortaliser mes notes de lectures, copier une référence d'un seul coup de copier/coller, en particulier vers ce blog, et que tout ça soit accessible et synchronisé au boulot, à la maison et sur mon smartphone, qui pourrait au passage scanner les code barres du dos des bouquins pour aller plus vite. Tout ça. S'il vous plaît. Et voici ma réponse en 2012. De rien.



VEILLE, INTELLIGENCE ECONOMIQUE : 


Veille technologique internationale

Bulletins Electroniques - Etats-Unis 285 10/04/2012
Innovation et valorisation de la recherche
Sciences et technologies de l'information et de la communication
Recherche agronomique/Science des aliments
Politique scientifique
Sciences physiques et nanotechnologies
Sciences de la vie



Bulletins Electronqiues - Corée 60 10/04/2012
Aéronautique
Electronique
Environnement
Génétique
Médecine
Coopération internationale
Politique


11/04/2012 Nicolas Moinet Les Echos
Au-delà du choix d’une personnalité capable d’incarner le pays, l’élection présidentielle devrait être une période propice à l’évaluation des dispositifs existants, à l’analyse de leurs forces et de leurs faiblesses et aux propositions d’améliorations ou de changement qui en découlent. 
Avec le politiste Floran Vadillo qui a piloté un groupe de travail sur cette question pendant près d’une année, nous avons donc souhaité apporter notre pierre à l’édifice de la politique publique d’intelligence économique. Car, au delà des efforts de nombre d’acteurs, le dispositif apparaît comme peu efficace : absence de stratégie industrielle permettant à l’intelligence économique de jouer pleinement son rôle de levier, éparpillement des moyens d’intelligence territoriale, faible communication des échelons locaux, nationaux et internationaux, privatisation des outils existants… le constat s’avère alarmant dans un contexte de prédation économique croissante. Car la crise accélère les mutations, exacerbe les tensions et rend plus que jamais nécessaire d’anticiper et d’accompagner les métamorphoses de la matière économique. Elle impose de mettre en œuvre de nouvelles synergies public-privé et de passer d’une vision encore trop défensive à un esprit de conquête.

Mer 11 Avr 2012 Aref JDEY Demain la veille
Dataminr, jeune startup américaine basée à NY, vient d’annoncer la mise à disposition de sa nouvelle technologie analytique basée sur les échanges Twitter, pour la détection de signaux faibles. L’éditeur présente un argument de poids : la détection et la génération d’alerte concernant la mort de Ben Laden 20mn avant l’apparition de l’information dans les médias officiels. Et si ça n’est pas suffisant, ils avancent aussi l’identification de catastrophes naturelles au Texas, des sanctions gouvernementales à l’encontre d’un opérateur téléphonique ou encore une tentative d’assassinat contre un chef d’état arabe.
L’éditeur avance par ailleurs le nombre de 340 millions de tweets traités en temps réel sur une journée, ce qui lui permet d’identifier des « micro tendances » comme les réactions de consommateurs à propos d’un produit, ou encore l’évolution des débats publics en le temps réel. La technologie s’appuie selon le fondateur de Dataminr sur des modèles d’étude de propagation des messages, permettant de remonter à la source des tweets et de tracer le cheminement d’une information.
A titre d’information, le volume des données traitées chaque mois par Dataminr est estimé à 50 Tb, s’appuyant sur Hadoop et Amazon EC2. Cette approche de traitement de masse des données Twitter, en se rapprochant du temps réel, devient de plus en plus présente, comme le cas notamment de la détection des humeurs Twitter pouvant affecter la bourse.


LIRE : 

L'Ecole de Léningrad [Format Kindle]Daniel Confland (Auteur)
Ce roman raconte un destin politique et suit une trame chronologique de 1985 à…2014.
Au mois de mai 1985. Jean Blanquin, alias Jean-René Blanquin, jeune fonctionnaire devenu pédagogue par hasard, est envoyé à Nice par l’Ineptie, l’organisme pédagogique où il travaille, à un Congrès sur les Sciences de l’Education. Exaspéré par le discours creux d’un psychosociologue réputé, vedette des médias, et sous le coup d’un emportement incontrôlé, il s’en prend à ce pédant personnage en inventant de toute pièces une Ecole de Léningrad des Sciences de l’Education. Pour des raisons politiques, les russes feront de cette créature imaginaire une Ecole mondialement connue. Bien loin de desservir le héros, l’épisode de Nice le mènera au fil de l’histoire de succès en succès, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat.


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